Archive for 28 octobre 2015

J’ai testé pour vous: le belly painting

12189285_429417727243375_4120986479702667687_oLaissez-moi brosser le tableau : ce ventre qu’on désespérait de voir poindre pendant des mois, on ne peut plus le voir en peinture. Malgré la merveille qu’il abrite, ras le bol d’être plus large de profil que de face, et de ne pas supporter le reflet du miroir. Pourtant, et si ce ventre devenait une véritable œuvre d’art ? C’est parti pour une activité inédite : le belly painting !

La recette est simple : Prenez un ventre bien rond, ajoutez-y des doigts de fée, des pinceaux et des couleurs. Mélangez à tout cela une bonne dose de talent, de l’inspiration, et vous obtenez une matinée de pur plaisir. Une parenthèse enchantée où la grossesse n’est plus un fardeau mais une toile blanche pour une création originale. » Read more

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Dernier mois, émoi, et moi, et moi !

IMG_1538On y est ! Lessives terminées, lit monté, valise presque bouclée. Le sprint final de la grossesse s’amorce, la dernière ligne droite se présente au bout du virage, et la ligne d’arrivée est tout au bout. Mais à quelle distance exactement ? Mystère… Reste-t-il quatre semaines ou deux ? Vais-je accoucher la semaine prochaine ? Seul l’avenir nous le dira.

Comme toute femme en fin de gestation, j’ai hâte d’en finir, de dire adieu à tous ces maux et désagréments. De partir enfin pour la maternité, pour autre chose qu’un examen du col. Quoique…

 

Petit comparatif des pour et contre ce mois le plus long.

Youpi ! Mais…
Je vais accoucher ! Je vais accoucher…
Pas de maison à tenir pendant le séjour à la maternité Mes hommes vont drôlement me manquer. Et si je suis en chambre double… Au secours !
Oubliée la démarche de pachyderme La démarche post-épisiotomie n’est pas hyper glamour non plus…
Au revoir varices Bonjour crevasses !
Au revoir le mal de dos dû à la grossesse Bonjour le mal de dos dû au portage
Fin des analyses mensuelles Retour des sévices menstruels (en mode XXL)
Stop au casse-tête logistique entre école, activités et multiples rendez-vous gestationnels Début du casse-tête logistique entre école, activités et multiples rendez-vous pédiatriques
Finies les insomnies à tourner et se retourner dans le lit Les réveils seront sans doute plus nombreux, intempestifs… et obligée de se lever
Je pourrai m’endormir sans avoir le ventre massacré par un alien Je ne sentirai plus les petits coups que j’aime tant
Ne me parlez plus de surveillance stalinienne du poids Il va bien falloir les perdre, ces kilos de grossesse
A la benne le Panaché, vive l’alcool Ah bah non, allaitement oblige…
On va enfin connaître le sexe de ce bébé La magie de la surprise cessera
Micromoy aura un prénom Plus de secret d’alcôve entre Papa et Maman
Interdits les aliments interdits et légumes obligatoires ! Pas de sushis à volonté non plus, il faut nourrir correctement l’enfant. Légumes obligatoires !
Terminés les remarques désobligeantes et autre regards lourds de sens sur notre gros ventre Adieu les caisses prioritaires
La vie d’ascète se termine, les visites vont s’enchaîner Les visites vont s’enchaîner… Vive le ménage
Un petit être à aimer follement arrive dans notre vie Terminée la vie de princesse, l’attention ne se porte plus du tout sur moi
Vive le congé paternité pour aider dans les multiples tâches Le congé paternité ne dure que 11 jours…

 

IMG_1570Alors, on en pense quoi ?

Bilan de l’opération, pas de quoi être si pressée finalement. Il faut profiter à fond de ces derniers jours, qu’il en reste 10, 20 ou 30. Car ce seront les derniers d’une parenthèse enchantée entre Maman et Bébé.

Certes on a hâte de voir sa bouille, mais il sera forcément loin de ce que l’on s’était imaginé en secret. Et surtout, il ne nous appartiendra plus. Il va falloir apprendre à le partager, alors que pendant 9 mois il n’était qu’à nous seule.

Ce ventre rond qu’on finit par détester dans le miroir mais qu’intérieurement on aime tant, car il représente tout l’amour que l’on porte déjà à ce petit bout de nous, ce ventre va infiniment nous manquer (sauf s’il reste trop longtemps, mais ça c’est une autre histoire).

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Une matinée bien partie

IMG_1569Après plus de deux heures d’insomnie (vive la fin de grossesse) malgré la grosse sortie de la veille, le réveil est forcément un peu difficile.
La preuve ? Après avoir vidé un premier bol plein d’une mixture douteuse, je remplis à nouveau le verre de Micromoy de lait grenadine, alors qu’il n’aime pas ça (on le comprend tellement… et non, le cacao ne masque pas le goût du sirop). Bilan, une demi-brique qui finit dans l’évier, j’adore…

Allez zou, sous la douche, un bon shampooing pour se remettre d’aplomb. Mais pour la détente, il faudra attendre. Atelier puzzle en peignoir pour réparer la télécommande qui a « sauté » du canapé. Heureusement, pour désamorcer la bombe Micromoy a eu la bonne idée de se dénoncer tout de suite avant que je m’en rende compte toute seule. Mac Gyver en puissance, le mal est oublié, il me reste 5 minutes pour m’habiller et me sécher les cheveux (on oubliera le brush, la matinée se fera en mode crinière). Bon, je suis indulgente, je passe (un peu) sur la guerre pour le choix de la chaîne. Pour une fois on oublie l’équité, et place à la loi du plus fort (pas le temps pour la pédagogie).

Allez pas grave, on va se recoucher après le trajet pour l’école (pour une fois, à peu près sans histoire). Et non ! Les menuiseries doivent être repeintes, c’était prévu… Et, allez savoir pourquoi, il faut forcément commencer par la porte d’entrée, non par le garage. Et pour cela, il faut qu’elle soit ouverte en grand, alors qu’il fait à peine 1 petit degré… Youpi !

Bon, on prend sur soi, on s’active un peu pour passer le temps. Machine, vaisselle, c’est l’heure des Maternelles ! On oublie le froid et on se pose tranquille sur le canapé… pile au moment choisi par un jardinier pour souffler les feuilles devant la maison (la porte est ouverte, rappelons-le).

Bizarrement, je la sens moyen-moyen cette journée…

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La sortie de l’école aux couleurs d’automne

IMG_1564L’avantage du congé maternité en attendant bébé ? Le temps ! Et quand on s’apprête à agrandir la famille, on profite de celui qui reste, encore pour quelques semaines, le petit dernier. L’occasion faisant le bidon, l’école de Minimoy se déplace en masse au cœur de la forêt pour observer les spécificités de la saison. Grande première, je participe enfin à une sortie de classe. Et pour un coup d’essai, une matinée c’est parfait !

On commence par l’étape du bus. Bien heureusement le voyage dure à peine dix minutes, car les rangs comptent deux petits sensibles des transports. Si pour un baptême je peux éviter le sac à vomi, je signe tout de suite. Arrivée sans encombre, place à l’exploration. Objectif annoncé aux loulous, ramener des souvenirs de toutes les couleurs. Objectif annoncé aux adultes, faire le tri pour éviter les tonnes de feuilles séchées ou dévorées, et autres kilos de sable et fourmis.
Me voici donc partie avec mon sac à merveilles dans une main, et mon Micromoy dans l’autre. Quelle fierté dans ses yeux quand il s’avance à mes côtés, cela n’a pas de prix ! Et franchement, l’exercice est loin d’être difficile. Un petit caïd mis à part, l’ensemble de la troupe est menée de main solide par une maîtresse intéressée et intéressante. Chaque découverte est une nouvelle occasion pour un apprentissage. Comment compter l’âge des arbres, pourquoi les feuilles tombent, à quoi sert la toile de l’araignée… Tout en passant par les jeux du parcours de santé ou une course de mini chevaux lorsque l’on tombe sur une marque de sabot. Une institutrice pleine de ressources !

IMG_1560Et moi de mon côté ? Pas de galop mais une promenade tranquille qui me permet de bouger mon gros bidon. Indispensable voiture balai, aux côtés des moins téméraires et des plus curieux qui passent leur temps à ramasser des trésors (plus ou moins splendides). De temps en temps, mon microbe prête ma main à un camarade (tout en restant dans les parages, histoire d’être sûr que je ne m’échappe pas). C’est l’instant des confidences (« moi ma maman elle fait de la boxe ») ou des questionnements les plus profonds (« toi, tu as un bébé… pourquoi ? »). Je deviens en un instant une part entière de la famille des moyens/grands, à tel point qu’une petite puce reconnaît en moi une nouvelle tata (plus simple à retenir que mon prénom, malgré la réticence de mon Micromoy quelque peu possessif).

A chaque détour d’un arbre, une nouvelle trouvaille : un champignon inédit, une pluie de feuilles, une trace de biche…. Et ce que j’aime par-dessus tout chez les tout-petits, à chaque découverte sa petite remarque : « Quand le cerf a ses bois, il ne peut plus s’habiller ». Pour le plus grand bonheur des adultes, la faune se limite aux petites bêtes et aux stigmates de la nuit. Pas de rencontre incongrue avec une famille sanglier par exemple, juste des mottes de terre retournée. En revanche, belle surprise lorsque la petite troupe croise le chemin d’une paire de gendarmes à cheval, ravis de faire brouter leur monture pour permettre une salve de caresses. Petite déception tout de même de mon microbe lorsque je lui dévoile que son Papa ne dispose pas du niveau équestre nécessaire pour, lui aussi, patrouiller en forêt…

Au bout de deux heures de balade, le ventre est lourd mais le cœur est léger. Quel plaisir de voir son enfant évoluer dans un élément que l’on ignore. Et quand l’effort est reconnu, c’est encore plus apprécié… « Maman, les sorties c’est vraiment beaucoup mieux quand tu es là ! » Et il faut savoir profiter de ces petits bonheurs, pas toujours faciles à réitérer… « La prochaine fois on pourra laisser le bébé à la maison il s’amusera bien tout seul… »

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Rite initiatique ?

IMG_1514Ce dernier week-end n’a pas été de tout repos, bien au contraire. Pour permettre à Supertata et Supertonton de partir roucouler devant un bon match de Coupe du Monde de rugby, me voici transformée plus vite que prévu en mère de famille nombreuse avec deux puces supplémentaires au compteur. Quatre enfants de 2 à 7 ans, une affiche qui fait rêver ! Mais ça va le faire, je suis déjà une mère parfaite, alors en tata j’assure forcément un max !

Minipuce et Maxipuce ouvrent la porte, c’est parti pour trois jours de folie ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la première impression est… fumante. Minipuce (2 ans et demi) a beau demander d’aller aux toilettes, mon odorat m’a malheureusement déjà alertée sur le caractère tardif de la requête. Douche, lavabo, machine à laver, l’entrée en matière est immédiate !
Il semble d’ailleurs que le retour aux sources soit le thème du séjour, à moins que ce ne soit pour me remettre (un peu violemment tout de même) dans le bain des couches et autres désagréments du bas âge. Car en ajoutant le pipi dans le pyjama juste enfilé, et la couche de la nuit débordante à changer sans matelas à langer ni lingettes, soit Minipuce a décidé de payer son séjour en liquide, soit elle a des consignes implicites. Sa sœur n’est d’ailleurs pas en reste, puisque c’est de la douce odeur d’une déjection canine que Maxipuce a comblé la voiture familiale, un vrai régal…

Autre dimension inévitable de l’accueil d’un nouveau microbe dans l’environnement familial, les nuits bien entendu ! Et à ce petit jeu, j’ai pu assister à mon insu à un duel entre les deux minicrobes. Si Minipuce a eu la décence de se réveiller une première fois juste avant mon propre coucher, la deuxième alerte a bien eu lieu de façon furtive en pleine nuit (à tel point que je ne l’avais même pas entendue, merci Mégamoy qui doit, lui aussi, se remettre en condition). Insuffisant cependant pour battre le score de Minimoy, qui mit un point d’orgue à rappeler que le petit de la maison, c’est encore lui ! 2-1 pour le petit blond… Et zéro pour mon sommeil.

Maximoy, en revanche, semble avoir plus qu’apprécié son rite initiatique. Au menu, apprentissage express du travail de grand frère modèle. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a brillamment réussi le test. Déshabillage puis mise en place du pyjama, brossage de dents, mise au lit et enfin histoire, Minipuce a bénéficié d’un coucher 3 étoiles par un cousin plus qu’attentionné. Cela ne promet que le meilleur, car une Maman qui peut déléguer est une Maman comblée !

D’un point de vue logistique, je peux presque dire que j’assure. Petit déjeuner, habillage, on oublierait même qu’il y a deux paires de pieds en plus à chausser. Départ à l’école avec 5 microbes (le petit voisin est toujours de la partie), trop facile, vive le monospace ! Bon je passe sur le regard un peu inquisiteur de la dame du passage piétons, plutôt étonnée de me voir repartir avec deux petites filles, car je dois avouer dans l’immédiat que je ne regrette pas l’échange. Quel silence ! J’arrive presque à dérouler une matinée classique sans enfants, tant elles parviennent à s’occuper calmement à deux. J’en viendrais à désirer plus qu’ardemment que Micromoy soit une princesse, jusqu’à ce que je constate l’étendue des dégâts : le calme n’est qu’apparence, camouflant la tornade silencieuse que représentent deux cerveaux roses dans une même chambre, à  moins que la vision du sol ne soit pas feng-shui…
Différence tout de même visiblement tangible entre la paire de garçons et la paire de filles, le surplus de testostérone qui pointe chez les microbes mâles semble plus les pousser à la bêtise que leurs homologues féminins. Ce ne sont pas l’impact de caillou sur la fenêtre, ni les traces de stylo bille sur le lino, qui me contrediront (à croire d’ailleurs que Mr Bic n’avait pas d’enfants ou n’était pas locataire, car j’apprécie plus que moyennement le côté indélébile de son invention), les punitions furent presque intégralement conjuguées au masculin.

Ces petits accrocs mis à part, le bilan de l’opération est plus que positif : la famille nombreuse ne me fait pas peur (même s’il m’a tout de même fallu une mi-temps complète pour coucher tout ce petit monde). Les filles sont reparties entières, et semble t’il plutôt satisfaites de leur séjour picard. Les larmes de Maximoy, à leur départ, permettent quant à elles d’attester que la famille peut s’agrandir, les cœurs sont prêts à s’ouvrir.
Seul bémol à ce séjour féminin : l’insomnie qui m’a assaillie quand, en pleine nuit, j’ai repensé à Minipuce me chantant la Reine des Neiges dans la cuisine. Une image certes adorable, mais abominablement entêtante pendant plus d’une heure. Allez, je suis sympa, je partage : Libéréééée, Délivréééée !

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