L’OMS le dit, l’allaitement maternel est recommandé jusqu’aux 6 mois de l’enfant. Et forcément, une mère veut ce qu’il y a de mieux pour son bébé. Alors, toute poitrine dehors, on se lance corps et âme dans l’aventure. Et en parlant d’aventure, je pèse mes mots. A vos lassos Indiana Janes, moult obstacles seront à traverser pour atteindre le sein-graal.
Archive for Sinon j’ai aussi une vie!
Périnée en chantier
Devenir l’égérie de la pub Tena dans quelques dizaines d’années ne vous fait pas rêver, moi non plus. Seulement il y a quelques mois, la zone subtropicale de mon organisme a subi un véritable tremblement de terre. Alors pour éviter les fuites urinaires et être sûre de pouvoir rire des blagues de monsieur sans risque, une seule solution : direction la rééducation. Question: Vais-je parler de mon périnée au monde entier ? Ne reculant devant aucun obstacle pour vous être utile, la réponse est oui ! » Read more
A vos soldes, prêt, partez !
Ah le début d’année, période bénie des soldes !
L’avantage lorsque l’on est en congé maternité, c’est que l’on peut avoir les magasins pour soi toute seule. L’inconvénient, c’est que par définition on est en congé maternité. Donc, soit on a un ventre énorme pour encore peu de temps, et donc une envie d’investir dans des parachutes/vêtements de grossesse proche de zéro (ou une difficulté bien compréhensible à miser sur la taille que nous aurons récupérée après l’accouchement), soit on est affublée d’une excroissance de 4-5 kilos qu’il va bien falloir trimballer dans les pérégrinations inter-rayons. » Read more
Les aléas de la route
Le babyphone, ok. Deux gigoteuses, ok. Une couverture, un nid d’ange, ok. Une dizaine de bodys, autant de pyjamas, quelques tenues, ok. Des langes, une cape de bain, un paquet de couches, un paquet de cotons, la bouteille de liniment, ok. Ah oui, rajoutons la vitamine, une boite à musique, du sérum physiologique, des compresses, c’est bon on est prêt. On déménage ? Presque, on part pour quatre jours avec un nourrisson…
Pas seulement d’ailleurs. Période de vacances et de fêtes oblige, le voyage concerne la famille entière. Un premier déplacement à 5 qui restera dans les annales, histoire de nous immerger immédiatement dans le quotidien d’une famille nombreuse. » Read more
De génération en génération
A l’heure où je m’apprête (tout bientôt j’espère) à ajouter une nouvelle âme à la génération actuelle, il est grand temps de rendre hommage à celles et ceux qui nous précèdent, ceux sans qui rien n’aurait été possible.
Maxi et Micromoy ont une chance inouïe : celle de pouvoir grandir avec deux paires d’arrières-grands-parents en pleine forme. De quoi construire des souvenirs durables qu’ils pourront transmettre, je leur souhaite, à leurs propres arrières-petits-enfants. Grâce à l’allongement de l’espérance de vie, et à condition que la maternité ne devienne pas trop tardive, ces situations devraient avoir tendance à se multiplier. Dans une société qui avance à cent à l’heure, où une technologie en remplace une autre avant même qu’elle ait pu durablement s’installer, ce mélange de générations est une aubaine dont il faut absolument savoir profiter, notamment pour la transmission de la mémoire. » Read more
Une matinée bien partie
Après plus de deux heures d’insomnie (vive la fin de grossesse) malgré la grosse sortie de la veille, le réveil est forcément un peu difficile.
La preuve ? Après avoir vidé un premier bol plein d’une mixture douteuse, je remplis à nouveau le verre de Micromoy de lait grenadine, alors qu’il n’aime pas ça (on le comprend tellement… et non, le cacao ne masque pas le goût du sirop). Bilan, une demi-brique qui finit dans l’évier, j’adore…
Allez zou, sous la douche, un bon shampooing pour se remettre d’aplomb. Mais pour la détente, il faudra attendre. Atelier puzzle en peignoir pour réparer la télécommande qui a « sauté » du canapé. Heureusement, pour désamorcer la bombe Micromoy a eu la bonne idée de se dénoncer tout de suite avant que je m’en rende compte toute seule. Mac Gyver en puissance, le mal est oublié, il me reste 5 minutes pour m’habiller et me sécher les cheveux (on oubliera le brush, la matinée se fera en mode crinière). Bon, je suis indulgente, je passe (un peu) sur la guerre pour le choix de la chaîne. Pour une fois on oublie l’équité, et place à la loi du plus fort (pas le temps pour la pédagogie).
Allez pas grave, on va se recoucher après le trajet pour l’école (pour une fois, à peu près sans histoire). Et non ! Les menuiseries doivent être repeintes, c’était prévu… Et, allez savoir pourquoi, il faut forcément commencer par la porte d’entrée, non par le garage. Et pour cela, il faut qu’elle soit ouverte en grand, alors qu’il fait à peine 1 petit degré… Youpi !
Bon, on prend sur soi, on s’active un peu pour passer le temps. Machine, vaisselle, c’est l’heure des Maternelles ! On oublie le froid et on se pose tranquille sur le canapé… pile au moment choisi par un jardinier pour souffler les feuilles devant la maison (la porte est ouverte, rappelons-le).
Bizarrement, je la sens moyen-moyen cette journée…
Vive la routine !
Que le temps passe vite ! Voilà déjà un mois que notre nouvelle vie a commencé, un mois que nous avons mis les pieds dans cette maison, un mois que les enfants ont découvert leur nouvel environnement, leur nouvelle école… et surtout un mois que nous avons mis à profit pour développer un mode de fonctionnement quasi sans faille. Jusqu’à quand ? » Read more
Réforme pour la parité… ou pas
Aujourd’hui je suis officiellement en congé maternité. Dans 8 semaines maximum (à moins d’un peu de rab), Micromoy sera dans mes bras. Je vais pouvoir profiter de sa petite bouille, de ses premières fois (bon, des couches et des nuits hachées aussi mais c’est pour le meilleur). Profiter, oui, mais pour combien de temps ? Difficile à dire. Car Bébé aura la mauvaise idée de naître après le 1er janvier 2015, soit après la mise en application de la réforme du congé parental.
Après ce tout récent déménagement, je pensais pouvoir, pour la première fois, mettre à profit cette parenthèse enchantée avec mes trois microbes. Une petite pause pour démarrer au mieux cette nouvelle vie. Sauf que déjà, au nom de la parité, je devrais au maximum reprendre mon activité au deuxième anniversaire de Micromoy. Le prétexte officiel ? Laisser la place à Papa pour qu’il prenne son tour jusqu’à l’entrée à l’école, et permettre à Maman de développer sa carrière professionnelle. Mais soyons un peu honnêtes : même si, comme Mégamoy, beaucoup de pères aimeraient rester à la maison pour profiter de leur progéniture, combien de familles peuvent financièrement se permettre ce sacrifice ?
Dans notre cas, Micro étant prévu pour fin novembre, il restera donc presque une année complète de mode de garde à trouver. Tout le monde connaît les difficultés pour obtenir une place en crèche dès la fin du congé maternité, qu’en sera t’il dans deux ans ? Vont-ils créer des sections supplémentaires pour l’afflux de tous ces nouveaux grands ? Bien sûr que non ! Et je doute fort que beaucoup d’assistantes maternelles se battent pour accepter des contrats si courts…
Autre option, vivement envisagée dans notre cas, reprendre mon activité au premier anniversaire de Micromoy. Car à partir du troisième enfant, la CAF propose généreusement de verser une allocation majorée permettant d’assumer plus facilement le passage à une famille nombreuse. Super ! Mais déjà, avant d’envisager un éventuel congé parental faut-il comprendre réellement les nouvelles règles. Après avoir tout lu et son contraire, rien de mieux que la CAF elle-même pour poser directement la question, ce qui ne s’avère pas si simple.
Après avoir déclaré mon changement d’adresse sur Internet (magie de la technologie), je reçois assez rapidement un nouveau numéro d’allocataire… à mon nom de jeune fille, alors que je suis mariée depuis 8 ans… (déjà, merci au facteur qui a quand même déposé le courrier) Petit détour en ligne pour vérifier tout de même mes droits, surprise je n’en ai aucun ! Pour la CAF, je vis seule dans ma nouvelle grande maison.
Prise de panique, je file sur place. Heureusement pour moi, il y a un accueil à quelques minutes. Et quel accueil ! Une vieille mégère qui se contente de me répondre d’un ton plus qu’agacé : « bah oui on n’a pas encore reçu la mutation de votre ancienne CAF, il faut attendre ! » Oui mais pourquoi c’est à mon ancien nom ? « Il faut attendre ! » Mais dans ce cas, pourquoi envoyer les documents ? Laisse tomber, rien à ajouter on va attendre.
Une semaine plus tard, réception d’un nouveau numéro, à mon nom d’usage youpi ! On nous parle d’économies de la branche famille, quid des deux envois inutiles ? Bref, j’existe pleinement c’est déjà ça. Je retourne au local pour enfin me renseigner. Là je tombe sur une personne aimable… mais incapable de me répondre. « Je n’ai eu qu’une petite formation sur la réforme, je vais demander qu’on vous rappelle sous 48h. Vous comprenez, votre question est quand même spécifique… »
Ma question, spécifique ? La voici : de combien de temps ai-je droit si j’opte pour un congé majoré ? Globalement, rien de bien sorcier. Mais voici ce qu’on peut lire sur le site de la CAF (pour info, PreParE = nouveau nom du congé parental) :
Si vous avez au moins trois enfants, vous pouvez choisir de bénéficier de la PrePare majorée. La PreParE majorée est d’un montant plus important que la PreParE mais elle est versée pendant une période plus courte.
Durée de droit prévues pour la PreParE Majorée
Que votre enfant soit né ou adopté ;
- si vous vivez en couple : chacun d’entre vous peut bénéficier de la PreParE pendant 8 mois maximum* dans la limite du premier anniversaire de votre dernier né ;
- si vous vivez seul ; vous pouvez bénéficier de la PreParE dans la limite du premier anniversaire de votre enfant.
Si vous percevez des indemnités journalières (pour maternité, paternité, maladie, adoption…), et si toutes les conditions sont remplies, vous commencerez à bénéficier de la PreParE majorée à compter du mois de fin de perception de ces indemnités journalières. La PreParE majorée n’est en effet pas cumulable avec ces indemnités.
*Attention : lorsque vous avez la charge de deux enfants ou plus, la durée de votre droit est réduite du nombre de mois postnataux indemnisés au titre de la maternité.
Donc si je comprends bien, au lieu d’un an auparavant, je ne pourrai garder mon bébé que 8 mois. Sachant que pour un troisième enfant le congé maternité dure jusqu’aux 4 mois postnataux, il ne resterait que quatre mois d’indemnisation majorée (638,33 € par mois au lieu de 390,52 €). Quelle générosité !
Personnellement, ma convention collective me permet de bénéficier d’un mois et demi de congé supplémentaire pris en charge par mon employeur. Cela me permettra t’il de décaler d’autant l’allocation ? Suspense, car après m’avoir rappelée sans avoir compris réellement ma question, un agent de la CAF est actuellement en train de l’étudier (ouah la rédaction d’article en temps réel la classe). Attention réponse : Et bien non ! Le congé conventionnel est considéré comme une indemnité journalière (à tort, car versé par mon employeur, je le rappelle), donc il est déduit des droits. Si je prenais cette option, je n’aurais au total que 3 mois de « PreParE majorée ».
De l’aveu même de l’agent que je viens d’avoir en ligne, cette réforme (prise sous couvert de l’égalité hommes/femmes) a pour seul objectif de récupérer de l’argent. Depuis sa mise en place en janvier dernier, soit bientôt 10 mois, ils n’ont d’ailleurs reçu aucun dossier… En même temps, qui pourrait en faire la demande ?
Autre économie scandaleuse, la prime de naissance. Autrefois versée au 7e mois de grossesse, elle permettait d’équiper les foyers avant l’arrivée de bébé (une poussette, un lit, rien de bien indispensable ni onéreux). Il faudra désormais retarder l’investissement, car cette prime ne sera désormais plus allouée qu’aux 2 mois du bébé… Pas grave, en attendant nous le coucherons dans une panière à linge, et pour le transport une bonne valise à roulettes devrait faire l’affaire !
Où est l’économie pour l’Etat me direz-vous ? C’est bien simple, cette petite opération permet de sélectionner uniquement les grossesses arrivées à terme… Une double peine pour les couples qui auront le malheur infini de perdre leur enfant à la naissance ou seulement quelques mois avant. Une honte !
C’est pour cette raison que vous pouvez observer ces derniers temps fleurir le nombre de listes de naissance publiées avant terme. Finies les petites robes, doudous et autres jouets d’éveil, les nouveaux parents ont dorénavant besoin de s’équiper de nacelles, matelas à langer, babyphones et autres couffins. Certes beaucoup moins mignon et romantique, mais dans l’air du temps. Merci la réforme !
En revanche, mesdames et messieurs du gouvernement, vous qui vous targuez que la branche famille de la sécurité sociale est bénéficiaire grâce à vous, il sera bien tard pour venir pleurer quand le taux de fécondité dont la France est si fière chutera inexorablement. Car rappelons-le, il permet le financement des retraites futures (ce qui n’est pas le cas de nos voisins allemands dont la démographie est vieillissante). Vive la politique à court terme !
Pour plus d’informations et de débats sur cette réforme, je vous conseille la page Facebook Congé Parental et Projet de Loi
C’est qui ? C’est le plombier !
A l’heure où j’écris ces lignes, soit 9h46, je suis devant les Maternelles, en train d’attendre un énième passage du plombier (qui doit passer « le matin », j’adore la précision). Ou plutôt d’un plombier, j’ai démarré une nouvelle collection. Je ne vous ai pas dit ?
Car chouette, on a une belle maison presque neuve, mais, à croire que les problèmes d’eau ne viendront pas que du ciel, rien ne coule de source…
Petit retour en arrière, première nuit dans notre nouveau chez nous. Après avoir roulé pendant des heures, Mégamoy ne rêve que d’une chose juste avant de se coucher : une bonne douche bien méritée ! Seulement voilà, l’eau est froide… Ah bah oui, toute préoccupée par le déballage, je n’ai pas pensé à allumer la chaudière. Un petit réglage plus tard, serviette, c’est parti ! Sauf que voilà, après la première joie de voir l’eau enfin chauffer, le mot filet n’est pas assez subtil pour caractériser la minceur de ce qui s’écoule des robinets… Bon, il faut sans doute que cela se remplisse après la mise en service, on attendra demain tant pis.
Le lendemain, youpi, il saute dans la salle de bains… pour vite déchanter. Toujours rien, rien n’a bougé. Allo le bailleur ? A l’aide ! Bah oui mais on est un vendredi en août j’ai personne. Et concrètement on se lave comment ? Et les enfants qui arrivent demain ? On se contente d’un brumisateur jusqu’à lundi ? Le fait d’avoir accueilli la dame en chemise de nuit et la corde microbes a dû jouer, miracle un plombier passe plus vite qu’espéré. La douche arrive enfin (à noter que je suis, du coup, toujours en chemise de nuit/jogging, la grande classe) ! Madame, votre évier fuit. Ah bon? Oui, il va falloir leur demander une autre intervention. Bon très bien, on évitera d’utiliser l’évier pour le week-end (en même temps on n’a pas encore déballé de quoi cuisiner, et le lave-vaisselle arrive).
Lundi, passage d’un deuxième plombier. Là encore on est loin de Mike de Desperate Housewives, mais passons. Il se penche sous l’évier, même pas de raie apparente, il a un caleçon taille haute, vive la modernité (sinon, vu où tombait le pantalon, j’aurais eu une vue imprenable sur la lune) ! Et c’est vous qui venez resserrer mes toilettes ? Ah non madame, moi c’est que la robinetterie. Les toilettes je ne pense pas que ce soit nous. Finalement en fait si. Et c’est le premier plombier, de la même entreprise (revenu refaire le joint de la douche), qui passe simplement un coup de clé magique…
Bon, niveau salle de bains, c’est pas encore ça. La VMC ne fonctionne pas. Encore un technicien ! Enfin un avec un accent picard, je commençais à croire que c’était un mythe. En revanche, question matériel… Madame, vous avez un escabeau ? Et une petite lampe ? Et une feuille de papier ? Et sinon tu veux pas que je bosse à ta place aussi ? Bon, la VMC fonctionne, mais semble t’il pas suffisamment pour nous débarrasser de vilaines odeurs persistantes. Un bonheur pour se laver le matin…
Nouvel appel au service client. Je vous préviens, il faut compter entre 1 et 8 jours pour passer le message madame. Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas pressée, je kiffe me doucher dans les égouts ça me rappelle Paris…
Allez, revenons au présent, il est 10h30, ça sonne enfin ! Arrive un petit monsieur, bidon de soude à la main, et c’est tout ! Ah bon pas d’outils ? Parce que mettre un coup de Destop, ça je sais faire, et j’ai même essayé avant d’appeler (oui je suis une dingue). Mais allez-y si vous êtes plus fort… Au fait, parfois ça ne remonte pas que de la douche monsieur, ça peut sentir la vase aussi dans la maison.
Ah bon ? Bah je ne sais pas d’où ça peut venir, mais je vais regarder.
Merci trop aimable…
Bah non j’ai pas trouvé madame, je vais le signaler. Vous me signez le papier pour la douche ?
Bref, heureusement que je suis en arrêt, car les interventions ne semblent pas connaître la crise. Au cas où je comptais m’ennuyer pendant le congé maternité… Et en attendant, on a toujours l’impression de se baigner dans la Seine le matin…
On équipe en équipe !
Bon, la maison est pleine de cartons, et maintenant ? L’avantage d’une maison vide, c’est qu’on a le choix de la déco. L’inconvénient, c’est qu’elle est… vide… Allez, on sort le mètre, on mesure, et go! L’avantage d’un emménagement pour la rentrée, c’est qu’il y a plein de promotions. L’inconvénient, c’est que les entrepôts sont vides. Vous pouvez attendre 10 jours pour votre cuisinière ? Oui bien sûr et je finis démonstratrice pour Tupperware à force de cuisiner au micro-ondes. Notez que l’on tient peut-être un concept, mais non merci je ne suis pas volontaire.
Après avoir essuyé plusieurs échecs cuisants, il reste un dernier recours : Conforama le pays où la vie est moins chère. Il reste une dernière cuisinière en stock ? Youpi on prend. Elle est vendue sans le câble ni la prise ? Ah bah voilà pourquoi c’est moins cher… Nous avons aussi des centrales vapeur, mais il faut faire bouillir l’eau soi-même. Des frigos? Bien sûr! Mais il faut les conserver dans une pièce à moins de 18 degrés… Bref, comme d’habitude rien n’est simple, Mégamoy va sortir les outils. Mais cela nous prépare doucement à ce qui suit, à savoir le montage des différents meubles.
Restons dans le low cost, direction Brico Dépôt pour une cuisine en kit, quelques étagères et une penderie (en kit aussi bien entendu), rien que ça ou presque. Mon gros bidon et moi étant bien impuissants pour cette tâche, intervient alors l’équipe de choc : à savoir la famille ! Ainsi, grâce à un gros débarquement de petites (et grandes) mains, la maison prend peu à peu forme. Sous un soleil de plomb (si, si, je vous jure), dans tous les coins ça perce, visse, tape, coupe… ça râle et peste aussi (je vous ai dit que tout était en kit? et pourquoi la notice doit-elle absolument tenir sur une page?). Et moi pendant ce temps me direz-vous ? J’ouvre, plie, range, trie, jette, change d’avis sur l’emplacement final, re-range, re-trie… Chaque meuble monté est vite rempli. De cartons pour commencer, puis on vide, on ouvre…
Pause syndicale ! C’est l’heure du repas. Où sont les couverts? Et les verres? Euh… c’est la fête on sert la bière dans les flûtes à champagne (qui, elles, sont à portée de main). Chez nous c’est certes le camping, mais de luxe! Après la découverte du Dominos Pizza le plus vide et sans doute le moins rentable de France (réveiller le cuistot à midi c’est rare), un dernier coup de marteau, trois tours de vis, et il est temps pour la fine équipe de rendre le tablier. Le chantier de déballage reste conséquent, mais l’essentiel du contrat est rempli. En un week-end, la maison est devenue opérationnelle, prête pour la rentrée (même si on a encore un peu de mal à réaliser que la reprise est dans deux jours). Merci à tous !