Week-ends découvertes
Par ce week-end pluvieux (notons que le soleil pointe enfin son nez… dimanche à 18h super), quoi de mieux qu’une petite exploration de notre nouveau patrimoine local ? Il faut dire que nous sommes gâtés, car accueillis par une cité royale aux mille trésors.
Nous avions commencé la semaine dernière par une petite balade sous un grand soleil, dans le beau parc du Palais Impérial de Compiègne. Pour motiver les microbes à faire une promenade plutôt qu’un tour de résidence en vélo, je passe vite sur l’aspect historique, me contentant d’expliquer que le N sur les murs signifie Napoléon. Pourquoi il y a un premier, un trois, et pas de deux, on verra plus tard… D’ailleurs, la question n’a interpellé ni l’un, ni l’autre. En revanche Maximoy a adoré contempler les arbres multicentenaires, et surtout les multiples panneaux qui les accompagnent (et il faut parfois faire preuve de patience car il y en a beaucoup, mais comment dire non ?). Quant à Minimoy, ce sont plutôt les statues qui le fascinent. Allez, photo Maman ! (encore une fois, patience, car on s’arrête à chaque sculpture…) J’avoue être toujours stupéfaite par son sens de l’observation lorsqu’il remarque instantanément les différences entre deux monolithes gravés qui me semblent personnellement totalement identiques… Et en fait non, une barbe taillée, un nez plus court, Mini a le don pour mettre à mal mes yeux d’adultes qui ne savent plus prendre le temps de contempler les détails.
Ce week-end, le grand beau a laissé place à une météo morose. Un peu dommage pour notre première pause en famille depuis l’emménagement (et avant la reprise des sports de chacun), mais rien ne peut arrêter la Moyfamily ! Après avoir bravé la pluie diluvienne pour les classiques inscriptions aux activités diverses des microbes (en un temps record d’ailleurs), nous avons testé en famille la visite intérieure du palais. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les plus jeunes sont les bienvenus dans les appartements des smalas napoléoniennes. Dans un premier temps, l’entrée leur est gratuite, ce qui est un bon premier point il faut l’admettre. Equipés d’un audioguide spécial pour leurs oreilles non averties, nous avons pu les regarder déambuler tout naturellement dans les couloirs brocardés, comme hypnotisés par l’histoire de ce petit prince de leur âge qui leur fait revivre pas à pas le faste de la vie de château.
Dans chaque pièce, on cherche la petite affiche, on repère le nombre correspondant qu’on tape sur « la télécommande » (comme dirait Minimoy), on appuie sur « replay » (comme dirait Minimoy), et on écoute ! En fait c’est comme dans un jeu vidéo grandeur nature, donc c’est forcément super bien. Et si en plus on apprend quelque chose… Et les deux ont aisément reconnu le buste de Napoléon III et sa barbichette à la sortie, ce qui est déjà un excellent point (j’avoue l’avoir moi-même également découvert, tant cette période m’était inconnue).
Je ne sais ce qui pouvait autant les fasciner, le récit ou son aspect interactif, en tout cas je n’avais encore jamais vu des enfants si déçus de voir une visite historique toucher à sa fin, au point de devoir leur promettre de vite revenir. Cela tombe plutôt bien, les journées du patrimoine arrivent la semaine prochaine. Au programme, le musée de la Voiture qui est également situé dans le Palais.
Avis aux amateurs, les enfants ne sont pas si hermétiques aux déambulations culturelles que l’on pourrait le croire, pour peu qu’elles soient suffisamment bien présentées…