Une parenthèse enchantée
Aujourd’hui, j’ai profité d’un rendez-vous médical pris avec mon grand garçon pour apprécier au maximum mon après-midi seule avec lui. Cela faisait tellement longtemps que cela n’était pas arrivé, que chaque moment fut vécu comme une bénédiction, même un simple trajet en métro automatique. Bon, il a moins aimé le retour à l’heure de pointe, mais personnellement je ne me suis pas fait prier pour le prendre sur mes genoux et le couvrir de bisous.
Quelle qu’en soit la raison ou la gravité, prendre soin d’un de mes enfants me ramène au temps où ils ne pouvaient compter que sur moi pour vivre. Quand leurs petites mains agrippaient mes doigts pendant l’allaitement, pour me faire comprendre de ne surtout pas arrêter. Quand je me relevais la nuit juste pour vérifier qu’ils respirent, toujours étonnée de leurs premières nuits complètes (surtout quand elles arrivent à la sortie de la maternité… oui je suis une veinarde). Quand un simple sourire pouvait égayer mes journées, et me faire oublier les heures de pleurs qui parfois l’avaient précédé.
Depuis que je suis mère, je me suis découvert des facultés insoupçonnées, dès lors qu’il s’agit de veiller sur mes merveilles : j’ai oublié mon aversion maladive pour les gastro-entérites, j’ai passé des nuits blanches à surveiller que les leurs se passent bien, j’ai patienté des heures et des heures aux urgences, sans m’énerver pour ne rien laisser transparaître, j’ai retenu mes larmes quand j’étais inquiète, j’ai mangé de la purée de brocolis et des petits pois/carottes… et tout cela sans que cela ne demande le moindre effort (sauf pour les petits pois/carottes). L’instinct maternel existe bien j’en suis persuadée, c’est grâce à lui que l’on est prête à tout pour le petit être qui partage notre vie.
Dès l’instant où l’on devient Maman, il n’y a plus que le bien-être de notre tout-petit qui compte. Quel que soit son âge, il redevient petit dès qu’il a besoin de notre aide. Et on ne va pas se mentir, on adore toutes ça!