Vous reprendrez bien un petit coup!
Toutes les futures mères qui se respectent ont en commun le désir des plus profonds qui soient : être sûres que leur bébé est toujours en pleines galipettes dans leur baignoire amniotique.
Lors du premier trimestre de grossesse, ce sont les vilaines nausées qui trahissent la présence de méga taux d’hormones. Et, paradoxalement, même s’il n’y a pas plus désagréable que d’être barbouillée à longueur de journée, être malade signifie tout simplement être enceinte. Parce qu’il faut avouer qu’à part ça, à moins de disposer d’un échographe à demeure, peu d’indices permettent de confirmer le diagnostic prénatal.
Heureusement l’estomac se calme dès l’entrée dans le deuxième trimestre. Mais si le bidon commence doucement à s’arrondir, rien de bien net cependant pour calmer les angoisses de l’incertitude. Et on n’attend plus qu’une chose : sentir les premiers mouvements du petit alien. Attention, à ne pas confondre avec les mouvements… de l’intestin. La confusion peut sembler difficile à croire, mais quand on est à l’affut du moindre petit indice…
Certaines femmes parlent d’ailes de papillon… Je n’ai jamais réussi à en attraper un seul, donc difficile de savoir à quoi peut ressembler ce type de sensations. En tout cas, je suis certaine de ne jamais les avoir vécues. En revanche, question soda je suis assez calée. Alors quand on recherche des bulles de cola dans le bas du ventre, pas de surprise! Enfin, c’est ce que je croyais initialement. Car que ce soit pour Maxi ou Minimoy, aucun signe de boisson gazeuse! En revanche, depuis une semaine je peux dire que je connais les fameuses bubulles ! Et pas n’importe quand : en plein milieu d’un câlin plein d’amour avec mon grand bébé ! Et le soir même, le premier petit coup, pendant le dernier appel quotidien de Mégamoy ! Comme si ce nouveau petit être cherchait à tout prix à se faire remarquer, à prendre sa place dans cette famille et cette situation pas tout à fait comme les autres.
Depuis lors, mon ventre (qui prenait une place plutôt démesurée compte tenu de la taille de bébé), a nettement dégonflé, reprenant une taille normale pour presque 4 mois de grossesse. Comme si le fait de se faire sentir suffisait à Micromoy pour me rappeler son existence, et m’obliger à me projeter dans cette nouvelle aventure. Une semaine plus tard, je profite toujours de chacun de ces petits moments privilégiés, que pour l’instant je suis seule à partager avec ma crevette. Et je sais que comme pour ses grands frères, je vais apprécier à fond de chaque petit coup, même des gros !