Grossesse: un mot, des maux
On le dit souvent, chaque grossesse est différente. Les deux premières furent pourtant assez semblables (d’ailleurs au final, à 10 grammes et 0,5 centimètres près, pour des bébés en mode photocopies). Mais pour celle-ci, j’ai l’impression d’être en découverte tous les jours. Principale responsable de ce nouvel état : l’asthénie! Déjà, j’ai appris un mot nouveau, ce qui pour l’intellectuelle que je suis est plutôt déstabilisant.
Définition du Larousse : Asthénie (nom féminin), état de faiblesse générale caractérisée par une diminution du pouvoir fonctionnel de l’organisme. Ma définition : état larvesque qui ne trouve son salut que sur le canapé. Attention, à ne pas confondre avec un abonné de Bein Sport!
Dans mon cas, l’asthénie (autant faire sérieux, et promis dès que je le place au Scrabble je vous préviens) se décline sous plusieurs formes selon l’avancée de mon terme. On dirait une notice de médicament où j’expérimenterais tous les effets secondaires, ou encore une série de livres pour enfants. Ainsi, Martine à la plage deviendrait l’asthénie et les nausées, puis l’asthénie fait mal à la tête, et enfin, l’asthénie et la tension… J’attends avec un peu d’appréhension le nouvel épisode… Heureusement, je n’éprouve qu’un seul symptôme à la fois (ce qui suffit amplement vous pouvez me croire), et pour le moment le repos suffit à faire disparaître ces désagréments.
Problème, dans ma situation l’attentisme devant les reines du shopping ne permet ni de faire tourner des lessives, ni de nourrir mes minipouces, ni de conserver un semblant d’ordre dans la maison. Résultat, j’oscille entre les périodes d’arrêt de travail et de course interminable après le temps. Et bizarrement, n’en déplaise à mon employeur, la première solution est toujours plus bénéfique pour l’équilibre du foyer… et des décibels qui en émanent.
C’est pour cette raison que je suis cette semaine encore contrainte d’attendre patiemment le départ en vacances de mes microbes prévu lundi prochain, sagement installée sous la chaleur de plomb qui enveloppe notre belle région lyonnaise… et mon appartement.
A noter que je ne sais si je dois mettre sous le compte de l’asthénie, des hormones ou de ma sensibilité naturelle, les larmes qui ont coulé toutes seules dans la voiture me ramenant du centre aéré, où je venais de déposer un Minimoy ravi, lui…
Asthénie, c’est le mot que je cherchais depuis 2 ans pour décrire l’état de certain de mes collègues. Merci la science.