Deux mois d’amour

IMG_1838C’était il y a deux mois… déjà… Deux mois qui sont passés à une vitesse incroyablement folle. Les fêtes ont bien aidé, mais il faut surtout avouer que la vie de mère de famille nombreuse n’est pas de tout repos. Mon meilleur ami dans cette nouvelle vie? Le sèche-linge. Si seulement il existait aussi une machine qui plie… Bref, entre les lessives, la cuisson de légumes surgelés (j’ai entendu un ouh?) les coups de balai, et bien entendu les couches, les bains et les tétées, sans parler des trajets vers l’école, je défie quiconque de dire que « j’ai le temps », ou que Maman à plein temps (sans aide extérieure) n’est pas un métier.
On pourrait croire qu’au bout du troisième enfant tout n’est que routine, et pourtant on n’échappe pas (et heureusement) à certains aspects caractéristiques des jeunes parents :

– Avoir son bébé qui dort tout contre soi est toujours aussi agréable. Sachant que cela passe trop vite, on aurait même tendance à en profiter d’avantage.

– On tombe toujours en extase devant le plus petit progrès, voire même plus que pour le deuxième microbe qui n’est, pense t’on à tort et on le payera plus tard, qu’une répétition du premier.

– La moindre journée pourrie est toujours magnifiée par un simple sourire, surtout lorsqu’il s’agit d’un des premiers de cette courte existence commune.

– On peut toujours disserter des heures sur la couleur et la texture d’un caca (moutarde, granuleux, verdâtre, liquide…, les adjectifs ne manquent malheureusement pas).

– La vague d’amour nous bouleverse toujours autant lorsque l’on regarde notre tout-petit se délecter de notre sein (les plus scientifiques justifieront cela par la libération d’ocytocine, je préfère de loin me laisser submerger par la magie de la naissance et du maternage).

– On aurait toujours autant besoin d’un troisième bras (au moins) pour le bain. Un qui tient bébé, un deuxième qui tient la bouteille de savon pendant que le troisième dévisse le bouchon (vive les pompes). Sans parler du moment fatidique de la sortie de baignoire, lorsqu’il faut toujours tenir bébé, mais également attraper la serviette, la déplier et la faire tenir pour un enveloppement optimal (surtout avec un petit frileux qui redoute le moindre contact entre sa peau et l’air libre)…

– Un nouveau-né sent toujours aussi bon… mis à part l’intérieur de ses poings désespérément clos, dont l’odeur de renfermé rebute toujours autant même les plus aimants des parents…

– Les premières nuits complètes de bébé sont toujours une immense source d’inquiétude… Est-ce qu’il respire toujours ? Je ne l’ai pas entendu pleurer ? Les piles du babyphone sont tombées en rade pendant la nuit ? Il y a eu une panne de courant ? Je le réveille ou pas ?

– Notre bébé est toujours le plus beau de la terre, on n’est limite plus du tout attendri par ceux des autres, ni par les reportages des Maternelles ou l’énième rediffusion de Baby Boom…

– On est toujours aussi désemparés face aux crises de pleurs du soir. Mais contrairement aux premières expériences, cela nous ronge nettement moins de ne pas parvenir à les calmer. On sait bien que cela finit par passer…

Même avec l’habitude, en deux mois j’ai également appris de nouvelles choses :

– On peut savoir si bébé a fait pipi juste en regardant la couche. Si si, il y a maintenant une ligne jaune qui devient bleue (comme dans les pubs pour les protections hygiéniques)… on n’arrête plus le progrès.

– Avoir une fille, c’est comme jouer à la poupée Corolle, mais en mieux. Car les coudes et les genoux se plient, c’est plus facile pour l’habiller (de plus les vêtements de bébé coûtent nettement moins cher que ceux pour poupée).

– Contrairement à son homologue mâle, un bébé fille ne retapisse pas systématiquement son entourage au moment du change. Bon, il y a aussi plus de recoins à nettoyer, mais on s’y habitue très vite.

– Le moment du bain peut vite devenir un moment de torture… La différence entre un bébé d’hiver frileux, et deux bébés d’été qui adorent se retrouver dans le plus simple appareil…

Bref, ces deux mois furent déjà trop courts à mon goût, tant ils furent deux mois de petits bonheurs mis bout à bout. On ne s’habitue jamais à recevoir autant d’amour venant d’un être d’à peine plus de 50cm. Et même si la vie doit se réorganiser, si on est en perpétuelle quête de son amélioration logistique, si on a souvent la désagréable impression d’être rattrapés par le temps, ce n’est finalement que pour le meilleur.

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One comment

  1. Mamikat dit :

    Une Mamikat ne se lasse jamais ,même si c’est le 5ème , de serrer ce bébé dans ses bras
    Merci encore de çe bonheur

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