Archive for Les enfants sont formidables

Rite initiatique ?

IMG_1514Ce dernier week-end n’a pas été de tout repos, bien au contraire. Pour permettre à Supertata et Supertonton de partir roucouler devant un bon match de Coupe du Monde de rugby, me voici transformée plus vite que prévu en mère de famille nombreuse avec deux puces supplémentaires au compteur. Quatre enfants de 2 à 7 ans, une affiche qui fait rêver ! Mais ça va le faire, je suis déjà une mère parfaite, alors en tata j’assure forcément un max !

Minipuce et Maxipuce ouvrent la porte, c’est parti pour trois jours de folie ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la première impression est… fumante. Minipuce (2 ans et demi) a beau demander d’aller aux toilettes, mon odorat m’a malheureusement déjà alertée sur le caractère tardif de la requête. Douche, lavabo, machine à laver, l’entrée en matière est immédiate !
Il semble d’ailleurs que le retour aux sources soit le thème du séjour, à moins que ce ne soit pour me remettre (un peu violemment tout de même) dans le bain des couches et autres désagréments du bas âge. Car en ajoutant le pipi dans le pyjama juste enfilé, et la couche de la nuit débordante à changer sans matelas à langer ni lingettes, soit Minipuce a décidé de payer son séjour en liquide, soit elle a des consignes implicites. Sa sœur n’est d’ailleurs pas en reste, puisque c’est de la douce odeur d’une déjection canine que Maxipuce a comblé la voiture familiale, un vrai régal…

Autre dimension inévitable de l’accueil d’un nouveau microbe dans l’environnement familial, les nuits bien entendu ! Et à ce petit jeu, j’ai pu assister à mon insu à un duel entre les deux minicrobes. Si Minipuce a eu la décence de se réveiller une première fois juste avant mon propre coucher, la deuxième alerte a bien eu lieu de façon furtive en pleine nuit (à tel point que je ne l’avais même pas entendue, merci Mégamoy qui doit, lui aussi, se remettre en condition). Insuffisant cependant pour battre le score de Minimoy, qui mit un point d’orgue à rappeler que le petit de la maison, c’est encore lui ! 2-1 pour le petit blond… Et zéro pour mon sommeil.

Maximoy, en revanche, semble avoir plus qu’apprécié son rite initiatique. Au menu, apprentissage express du travail de grand frère modèle. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a brillamment réussi le test. Déshabillage puis mise en place du pyjama, brossage de dents, mise au lit et enfin histoire, Minipuce a bénéficié d’un coucher 3 étoiles par un cousin plus qu’attentionné. Cela ne promet que le meilleur, car une Maman qui peut déléguer est une Maman comblée !

D’un point de vue logistique, je peux presque dire que j’assure. Petit déjeuner, habillage, on oublierait même qu’il y a deux paires de pieds en plus à chausser. Départ à l’école avec 5 microbes (le petit voisin est toujours de la partie), trop facile, vive le monospace ! Bon je passe sur le regard un peu inquisiteur de la dame du passage piétons, plutôt étonnée de me voir repartir avec deux petites filles, car je dois avouer dans l’immédiat que je ne regrette pas l’échange. Quel silence ! J’arrive presque à dérouler une matinée classique sans enfants, tant elles parviennent à s’occuper calmement à deux. J’en viendrais à désirer plus qu’ardemment que Micromoy soit une princesse, jusqu’à ce que je constate l’étendue des dégâts : le calme n’est qu’apparence, camouflant la tornade silencieuse que représentent deux cerveaux roses dans une même chambre, à  moins que la vision du sol ne soit pas feng-shui…
Différence tout de même visiblement tangible entre la paire de garçons et la paire de filles, le surplus de testostérone qui pointe chez les microbes mâles semble plus les pousser à la bêtise que leurs homologues féminins. Ce ne sont pas l’impact de caillou sur la fenêtre, ni les traces de stylo bille sur le lino, qui me contrediront (à croire d’ailleurs que Mr Bic n’avait pas d’enfants ou n’était pas locataire, car j’apprécie plus que moyennement le côté indélébile de son invention), les punitions furent presque intégralement conjuguées au masculin.

Ces petits accrocs mis à part, le bilan de l’opération est plus que positif : la famille nombreuse ne me fait pas peur (même s’il m’a tout de même fallu une mi-temps complète pour coucher tout ce petit monde). Les filles sont reparties entières, et semble t’il plutôt satisfaites de leur séjour picard. Les larmes de Maximoy, à leur départ, permettent quant à elles d’attester que la famille peut s’agrandir, les cœurs sont prêts à s’ouvrir.
Seul bémol à ce séjour féminin : l’insomnie qui m’a assaillie quand, en pleine nuit, j’ai repensé à Minipuce me chantant la Reine des Neiges dans la cuisine. Une image certes adorable, mais abominablement entêtante pendant plus d’une heure. Allez, je suis sympa, je partage : Libéréééée, Délivréééée !

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La maison du bonheur

IMG_1335Comme tous bons parents qui se respectent, nous souhaiterons élever Micromoy comme ses aînés. Cependant il subsistera une différence que nous ne pourrons ni ne voulons combler : ce pauvre enfant ne connaîtra pas la joie d’une naissance en appartement. Il ne dormira pas dans un couloir à défaut de chambre individuelle ; il ne sera pas secoué dans tous les sens, engoncé dans son cosy, pendant que Maman monte les horribles petites marches les séparant du minuscule ascenseur, dans lequel elle luttera quotidiennement pour tous les faire monter ; il ne sera pas obligé de s’excuser, par parents interposés, d’avoir osé pleurer en pleine nuit à cause d’une vilaine canine récalcitrante… et surtout, il ne connaîtra pas l’immense bonheur de la découverte de la vie en maison avec jardin. Ses frères, eux, ne boudent pas leur plaisir. Et c’est le sourire aux lèvres qu’ils admettent bien volontiers apprécier ce déménagement tant redouté.

Maximoy l’a bien vite compris, la vie est plus belle dehors. Toujours en vadrouille, bizarrement l’autonomisation ne pose aucun problème lorsqu’il s’agit d’ouvrir la porte du garage afin de sortir l’indispensable vélo (qui n’a jamais autant roulé). Les devoirs sont très vite terminés, la table du goûter aussi vite débarrassée, bref la métamorphose est totale (en tout cas tant que la météo le permet…). La Playstation prend la poussière, le canapé n’est plus pris d’assaut, je ne suis plus incessamment sollicitée, les chambres sont rangées, je revis. Seul impératif pour apprécier ce mode de vie, rester zen lorsque le simple fait de ranger le vélo prend une demi-heure (bah oui, j’ai fait un petit tour dans la résidence Maman), ou quand la porte de l’entrée prend régulièrement l’air.

IMG_1308La zen attitude a tout de même ses limites, à commencer par l’état des genoux. A raison d’un pantalon à moitié vert par jour, je vais finir par prendre des actions chez Skip… Quoique je doute fort de l’efficacité des produits miracles, tant la chlorophylle picarde semble tenace. Oxygène actif je veux bien, mais il s’active quand? Les patchs thermocollants sont censés camoufler les trous, pas les stigmates d’un combat de judo improvisé sans tatami (et je n’ai pas encore trouvé de patch qui résiste à plus de trois passages en machine, à vos bons plans !). En résumé, le nombre de tenues présentables et ma patience tendent à s’amenuiser de jour en jour…

Bon, ces petits côtés technico-techniques mis à part, c’est vraiment la maison du bonheur. Notion que semblent d’ailleurs avoir bien intégré les petits voisins. D’ailleurs, j’ai beau être une maman cool et ouverte, si vous avez une technique pour gentiment se défaire d’enfants et pré-ados légèrement envahissants, je suis preneuse… Petit florilège de situations vécues (et parfois assez difficiles à gérer lorsque l’on ne veut pas vexer) :
– Bonjour Madame, est-ce que Maximoy peut venir jouer ?
Bah non, tu vois là on est à table.
Ah d’accord. Je peux venir jouer dans votre jardin en attendant ?
Euh… non… (manque de répartie évident, dû à un effet de surprise plus qu’entier)
– (même jour, 10 minutes plus tard) Il peut venir jouer maintenant ?
Non on en est au dessert.
Bon ok j’attends juste devant chez vous.
Maman, je peux aller montrer mon pot de yaourt vide à mon copain ?
… (nouvel effet de surprise)
– Bonjour Madame, est-ce qu’il peut venir jouer ?
Non il est puni.
Ah bon ? Il a fait quoi ?
Cela ne te regarde pas vraiment.
Dommage, j’aurais bien aimé savoir… Je peux venir dans sa chambre alors ?
– Bonjour Madame, est-ce que Maximoy peut sortir ?
Non il fait ses devoirs.
Bah moi je les ferai demain (bah c’est bien)… Mais il peut venir ? J’ai un truc à lui demander.
Non il fait ses devoirs…
Mais juste deux minutes !
Non il sortira quand il aura fini et tu lui demanderas.
Ok… Même pas juste une minute ? (agacement de plus en plus difficile à contenir)
Non je ne le dérange pas. Allez bonne soirée ! (et… fermeture de la porte)

IMG_1266Notons que la maison du bonheur ne concerne pas uniquement les copains humains, les animaux semblent également apprécier la chaleur de mon foyer. A commencer par ma nouvelle amie, Papatte, à savoir une charmante petite bête à huit pieds qui aime siéger dans les angles (âmes sensibles s’abstenir). Bac à douche, plafond, et autres endroits que je n’ai pas encore découverts, elle siège en maîtresse. Bon, tant que son règne est sans partage (et loin de ma tête de lit), je l’accueille volontiers.
J’ai toutefois un peu plus de mal à accepter l’amitié que m’offre le chat des voisins. Qu’elle apprécie l’accueil du jardin (pour le plus grand plaisir des microbes) passe encore. En revanche, qu’elle pousse la fenêtre de la chambre pour se faufiler et n’être découverte que quelques minutes plus tard lorsqu’elle passe la tête dans le salon complique un peu la donne. Car si pour le calme familial je me délecte quotidiennement de mes nouveaux 120m², ils deviennent tout de suite beaucoup trop grands lorsqu’il s’agit de partir à la poursuite d’un petit intrus, si mignon soit-il… Vive la vie communautaire !

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Allez on rentre!

IMG_1334Depuis une semaine, les microbes ont repris le chemin de l’école. Ou plutôt pris, car il s’agit d’un nouveau chemin, d’un nouvel endroit, d’un nouvel environnement. Encore une source d’angoisse, et pas seulement pour les petits. Quand le grand se demande où il va atterrir, s’il y a aussi des brutes dans cette école, quand le petit… s’en fiche assez royalement du moment qu’il n’y a pas de sieste, du côté super Maman on craint les larmes du manque de copains, du parachutage dans cette grande étendue sauvage, et avouons-le, de la convocation assez rapide car Maximoy aura préféré se faire remarquer plutôt que se faire oublier.
D’un point de vue pratique on tente la sophrologie pour visualiser le trajet, en tentant de mettre en place un plan de bataille digne des plus illustres stratèges (soit A le temps qu’il m’a fallu hier pour rejoindre les grilles : en tenant compte de l’inconnue B des bouchons sachant que j’ai testé la route à 14h et C le temps d’habillage de Minimoy, quelle est la probabilité que l’un des deux renverse son bol de cacao avant 7h30? vous avez 4 heures).

Mais avant de pouvoir entendre la moindre sonnerie, reste tout de même un petit détail à régler : nous sommes lundi matin, et Mini n’est toujours sur aucune liste, celle de la mairie mis à part (ce qui est déjà pas mal notons-le). Petit retour en arrière :, après m’être assurée de la sectorisation, je me fends d’un premier mail mi-août au groupe scolaire pour prévenir de notre arrivée. Or je découvrirai plus tard qu’il semble que l’école primaire soit un groupe à elle toute seule… J’ose alors naïvement penser que la directrice de l’élémentaire, qui me répond assez rapidement, transmet l’information à son voisin de trottoir. Encore une erreur de ma part…
Ce n’est qu’une fois dans son bureau, à moins d’une semaine de la rentrée, qu’elle m’annonce qu’il est encore en congés, et qu’il ne pourra sans doute pas me recevoir avant lundi après-midi (la rentrée se déroulant, rappelons-le à toutes fins utiles, le lendemain). Je tente tout de même un coup de fil le vendredi. Infructueux bien évidemment, mais je laisse un message au vacancier, semble t’il aussi ignoré que la précédente version numérique. Ce n’est que le lundi matin que la panique commence à monter, lorsque l’institutrice que j’ai au téléphone m’annonce ne pas savoir si Minimoy pourra être accueilli au sein de l’établissement. Rendez-vous est tout de même pris pour l’après-midi, où malgré sa réticence évidente (oui je préfère scolariser mes enfants au même endroit, non je ne préfère pas la maternelle plus près car il n’y a pas de primaire, oui désolée vous êtes l’école du secteur), le directeur daigne accepter de rajouter ma tête blonde au bas de sa liste. Et avec le sourire s’il vous plaît !
Bon, question organisation, on s’en sort ça va le faire ! Je ne sais pas trop comment je vais pouvoir me couper en deux pour être présente pour les deux rentrées en même temps mais on improvisera. De toute façon la question ne se posera malheureusement qu’ne fois, car pour les autres jours j’aurai une marge énorme… Autre jolie surprise, si elles partagent la même rue les deux écoles ont déclaré une scission pour les horaires de sortie. 15 minutes de battement pour parcourir 10 mètres, même enceinte de 9 mois je pense que j’y arriverai aisément. On en reparlera en revanche en plein hiver (sous une pluie battante tant qu’à faire) avec un Micromoy de quelques semaines…

IMG_1303Bon, les papiers c’est fait, reste à y aller maintenant.
1er jour. Les affaires sont prêtes à l’avance, tout le petit monde est sur le pont à l’heure avec le sourire. Et premier constat : brr ! Autour de nous volètent des petites jupes voire même quelques t-shirts, lorsque nous arborons sweats et manteaux. Dure dure l’acclimatation… Même dans sa parka Minimoy a froid. Cela promet, c’est ce qu’il a de plus chaud (en même temps cela tombe assez bien, je n’ai pas encore trouvé le carton avec les autres manteaux).
2ème jour. Tout va bien, on a le temps. De toute façon c’est mercredi… ah bah si il y a école, mais pas longtemps. On ne réfléchit pas, on s’habille chaudement (encore).
3ème jour. Minimoy habille-toi pendant que je prend ma douche. Mais habille-toi bon sang ça fait 10 minutes que je te l’ai demandé ! Mais Maman je cherche mes affaires ! Ah oui oups… petit oubli…
De mon côté, avec un gros bidon et pas encore de penderie opérationnelle, je jongle avec le stock emporté pour le déménagement, à savoir un jean (indispensable), une robe (malheureusement assez futile), un pull (malheureusement utile), et deux t-shirts (malheureusement à manches longues). Impeccable, de toute façon je n’ai pas l’intention de me présenter à l’élection de Miss Picardie dans l’immédiat…

Bilan des courses, une rentrée finalement pas si mouvementée que ça, tant que la rigueur organisationnelle est là (mes deux astuces : les habits préparés la veille, et surtout le réveil bi-quotidien annonçant l’heure de retourner à l’école). Et cerise sur le gâteau, le grand angoissé Maximoy est rentré de sa première matinée le sourire au lèvres. Non seulement il n’est pas le seul nouveau, mais l’autre bleu habite la résidence. La vie est tout de même assez bien faite ! De mon côté, je cherche encore le cahier de 60 pages, le répertoire sans spirales et les 6 intercalaires A4 en carton, mais c’est le lot de toute maman, pas uniquement quand on a mille vies…

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Paroles de futurs grands

281783_10150327464993665_7886843_nLe miracle de la vie est toujours un mystère supplémentaire pour les futurs aînés. Ok un bébé arrive, mais comment? Et par quelle entreprise extraordinaire, cet énorme ventre de Maman peut-il d’un coup donner un petit frère ou une petite sœur? Grâce aux nombreux livres on tente bien de leur expliquer avec des mots d’enfants, mais avouons-le, cela reste quand même très abstrait.

De tous ces questionnements dans leurs petites têtes blondes peuvent parfois découler de véritables perles, des réflexions que l’on voudrait garder à vie dans nos mémoires. Petit florilège de petites phrases prononcées par mes microbes. Je passe volontairement sur les multiples questions trop classiques du style « il est entré comment » et « il sort par où », et me concentrerai sur ce qui marque (je vous invite d’ailleurs à partager les vôtres en commentaires). Une liste malheureusement non exhaustive car je crains en avoir déjà oubliées. Petit conseil pour éviter de rater ces petits moments de vie: on note ! Un petit cahier par enfant, qu’il aura plaisir à lire et relire une fois devenu adulte. » Read more

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Le bonheur passe si vite

256985_10150293277908665_2439322_oIl y a 4 ans, je devenais Maman pour la deuxième fois. 1463 jours, soit 35108 heures, de bonheur, mais aussi de cris, de bisous et de pleurs, de rires et de caprices, de bleus et de câlins, bref, d’amour pour notre petite crapule !

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces années sont passées beaucoup trop vite. Elle est bien loin ma petite crevette blonde. Et nous en sommes en grande partie responsables de ce temps qui file trop rapidement. Parce qu’un petit deuxième, on lui demande de grandir plus vite. Parce que la vie est forcément beaucoup plus pressée avec deux enfants. Parce qu’on lui demande de suivre le grand. Parce qu’on ne prend pas forcément le temps de le découvrir, on sait déjà comment fonctionne un nouveau-né! Sauf qu’en fait, aucun bébé ne ressemble à un autre. Chaque personnalité, chaque caractère, chaque évolution est unique, et j’avoue avoir mis un peu trop longtemps à m’en rendre compte.

Les adultes ont trop tendance à vouloir demander aux enfants de devenir grands, souvent pour leur propre confort. Faire ses nuits, marcher, parler, être propre… Il faut tout accomplir, si possible avant les autres. Parce que mine de rien, un bébé qui marche à 9 mois, c’est la classe (ce ne fut pas le cas des miens, mais Minimoy a fait ses nuits à la sortie de la maternité c’est déjà pas mal). A trop espérer l’après, on oublie de profiter de chaque moment. On se dit que la vie sera plus simple quand il trouvera le quatre-pattes, puis quand il marchera. Alors qu’il n’y a pas de moment plus beau que d’avoir son bébé dans ses bras, son regard qui se noie dans le nôtre. Un regard plein de promesses, de confiance, et d’amour ! On attend avec impatience l’apprentissage de la lecture, quitte à parfois trop anticiper, alors que rien ne remplace le temps partagé d’une histoire racontée par un adulte, même à 7 ans! Un moment privilégié qui peut se terminer par une discussion apaisante, constructive, et toujours un énorme câlin et plein de bisous parfois rares quand ils sont déjà grands.

Ces instants-là sont trop éphémères pour qu’ils nous échappent, souvent gâchés par une société qui évolue à une vitesse folle. Laissons les bébés rester bébés, les enfants garder leur âme innocente, et profitons, profitons, profitons!! Parce que demain on pleurera de les voir partir.

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Enfant malade, sus aux principes!

Une troisième grossesse, ayant passé le cap fatidique des 30 ans, et de surcroît en gérant seule la maison et les enfants, autant de paramètres qui contribuent à un état de fatigue fluctuant au rythme effréné de cette vie. Alors quand la nuit ne me permet pas de récupérer efficacement, une petite cuillère ne suffit pas à me ramasser.

Chéri est à l’école depuis 4 mois, Micromoy est en route depuis presque autant (oui on est un couple très efficace), et je viens d’expérimenter ce que je redoutais depuis lors: me retrouver face à la maladie d’un loulou.

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Une parenthèse enchantée

IMG_0741Aujourd’hui, j’ai profité d’un rendez-vous médical pris avec mon grand garçon pour apprécier au maximum mon après-midi seule avec lui. Cela faisait tellement longtemps que cela n’était pas arrivé, que chaque moment fut vécu comme une bénédiction, même un simple trajet en métro automatique. Bon, il a moins aimé le retour à l’heure de pointe, mais personnellement je ne me suis pas fait prier pour le prendre sur mes genoux et le couvrir de bisous.

Quelle qu’en soit la raison ou la gravité, prendre soin d’un de mes enfants me ramène au temps où ils ne pouvaient compter que sur moi pour vivre. Quand leurs petites mains agrippaient mes doigts pendant l’allaitement, pour me faire comprendre de ne surtout pas arrêter. Quand je me relevais la nuit juste pour vérifier qu’ils respirent, toujours étonnée de leurs premières nuits complètes (surtout quand elles arrivent à la sortie de la maternité… oui je suis une veinarde). Quand un simple sourire pouvait égayer mes journées, et me faire oublier les heures de pleurs qui parfois l’avaient précédé.  » Read more

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J’ai testé… le Futuroscope enceinte

Les parcs d’attractions regorgent de logos « déconseillé aux femmes enceintes », coincés entre ceux pour les cardiaques ou épileptiques.

Seulement voilà, on ne cesse de le répéter, être enceinte n’est pas une maladie! Et si on devait suivre à la lettre ces recommandations, autant rester à l’hôtel car on ne va pas se coltiner une heure de queue pour rien, voire pire : attendre à l’extérieur telle une âme en peine, sans avoir la moindre idée du temps de la pénitence. Donc sans pouvoir bouger de peur de rater les yeux émerveillés de nos loulous à la sortie.

Pour vous, je me suis dévouée, et j’ai décidé de passer outre leurs conseils avisés. Pour les 7 ans de Maximoy, direction le Futuroscope et ses Lapins Crétins.

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Wonder pâtissière

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Quand on est une super maman, on se doit d’être une super pâtissière.

Et le problème quand on commence à être douée (aux yeux de la chair de sa chair), on ne peut que s’améliorer.

Heureusement pour nous, il est devenu très simple d’épater la galerie avec un simple ingrédient devenu bon marché et terriblement facile à utiliser : la pâte à sucre. Personnellement, je recommande celle en vente chez Casa. Elle ne colle pas au plan de travail, et elle ne se déchire pas, ou très peu. En outre ses couleurs criardes sont parfaites pour imiter les idoles de nos têtes blondes (ne pas se fier à l’aspect initial de la couleur tout de même, elle ternit après avoir été travaillée).

Ne pas s’embêter avec un gâteau très sophistiqué, une génoise toute simple ou une base de gâteau au yaourt suffisent amplement à satisfaire tout le monde!

Je me suis lancée l’an dernier pour les 6 ans de Maximoy, avec un thème Pokemon. 10390519_10152441394733665_8669237645350480312_n

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