Archive for 29 septembre 2015

Vive la routine !

IMG_1498Que le temps passe vite ! Voilà déjà un mois que notre nouvelle vie a commencé, un mois que nous avons mis les pieds dans cette maison, un mois que les enfants ont découvert leur nouvel environnement, leur nouvelle école… et surtout un mois que nous avons mis à profit pour développer un mode de fonctionnement quasi sans faille. Jusqu’à quand ? » Read more

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Réforme pour la parité… ou pas

logo caf.jpgAujourd’hui je suis officiellement en congé maternité. Dans 8 semaines maximum (à moins d’un peu de rab), Micromoy sera dans mes bras. Je vais pouvoir profiter de sa petite bouille, de ses premières fois (bon, des couches et des nuits hachées aussi mais c’est pour le meilleur). Profiter, oui, mais pour combien de temps ? Difficile à dire. Car Bébé aura la mauvaise idée de naître après le 1er janvier 2015, soit après la mise en application de la réforme du congé parental.

Après ce tout récent déménagement, je pensais pouvoir, pour la première fois, mettre à profit cette parenthèse enchantée avec mes trois microbes. Une petite pause pour démarrer au mieux cette nouvelle vie. Sauf que déjà, au nom de la parité, je devrais au maximum reprendre mon activité au deuxième anniversaire de Micromoy. Le prétexte officiel ? Laisser la place à Papa pour qu’il prenne son tour jusqu’à l’entrée à l’école, et permettre à Maman de développer sa carrière professionnelle. Mais soyons un peu honnêtes : même si, comme Mégamoy, beaucoup de pères aimeraient rester à la maison pour profiter de leur progéniture, combien de familles peuvent financièrement se permettre ce sacrifice ?
Dans notre cas, Micro étant prévu pour fin novembre, il restera donc presque une année complète de mode de garde à trouver. Tout le monde connaît les difficultés pour obtenir une place en crèche dès la fin du congé maternité, qu’en sera t’il dans deux ans ? Vont-ils créer des sections supplémentaires pour l’afflux de tous ces nouveaux grands ? Bien sûr que non ! Et je doute fort que beaucoup d’assistantes maternelles se battent pour accepter des contrats si courts…

Autre option, vivement envisagée dans notre cas, reprendre mon activité au premier anniversaire de Micromoy. Car à partir du troisième enfant, la CAF propose généreusement de verser une allocation majorée permettant d’assumer plus facilement le passage à une famille nombreuse. Super ! Mais déjà, avant d’envisager un éventuel congé parental faut-il comprendre réellement les nouvelles règles. Après avoir tout lu et son contraire, rien de mieux que la CAF elle-même pour poser directement la question, ce qui ne s’avère pas si simple.
Après avoir déclaré mon changement d’adresse sur Internet (magie de la technologie), je reçois assez rapidement un nouveau numéro d’allocataire… à mon nom de jeune fille, alors que je suis mariée depuis 8 ans… (déjà, merci au facteur qui a quand même déposé le courrier) Petit détour en ligne pour vérifier tout de même mes droits, surprise je n’en ai aucun ! Pour la CAF, je vis seule dans ma nouvelle grande maison.
Prise de panique, je file sur place. Heureusement pour moi, il y a un accueil à quelques minutes. Et quel accueil ! Une vieille mégère qui se contente de me répondre d’un ton plus qu’agacé : « bah oui on n’a pas encore reçu la mutation de votre ancienne CAF, il faut attendre ! » Oui mais pourquoi c’est à mon ancien nom ? « Il faut attendre ! » Mais dans ce cas, pourquoi envoyer les documents ? Laisse tomber, rien à ajouter on va attendre.
Une semaine plus tard, réception d’un nouveau numéro, à mon nom d’usage youpi ! On nous parle d’économies de la branche famille, quid des deux envois inutiles ? Bref, j’existe pleinement c’est déjà ça. Je retourne au local pour enfin me renseigner. Là je tombe sur une personne aimable… mais incapable de me répondre. « Je n’ai eu qu’une petite formation sur la réforme, je vais demander qu’on vous rappelle sous 48h. Vous comprenez, votre question est quand même spécifique… »

Ma question, spécifique ? La voici : de combien de temps ai-je droit si j’opte pour un congé majoré ? Globalement, rien de bien sorcier. Mais voici ce qu’on peut lire sur le site de la CAF (pour info, PreParE = nouveau nom du congé parental) :

Si vous avez au moins trois enfants, vous pouvez choisir de bénéficier de la PrePare majorée. La PreParE majorée est d’un montant plus important que la PreParE mais elle est versée pendant une période plus courte.

Durée de droit prévues pour la PreParE Majorée

Que votre enfant soit né ou adopté ;

  • si vous vivez en couple : chacun d’entre vous peut bénéficier de la PreParE pendant 8 mois maximum* dans la limite du premier anniversaire de votre dernier né ;
  • si vous vivez seul ; vous pouvez bénéficier de la PreParE dans la limite du premier anniversaire de votre enfant.

Si vous percevez des indemnités journalières (pour maternité, paternité, maladie, adoption…), et si toutes les conditions sont remplies, vous commencerez à bénéficier de la PreParE majorée à compter du mois de fin de perception de ces indemnités journalières. La PreParE majorée n’est en effet pas cumulable avec ces indemnités.

 

*Attention : lorsque vous avez la charge de deux enfants ou plus, la durée de votre droit est réduite du nombre de mois postnataux indemnisés au titre de la maternité.

 

Donc si je comprends bien, au lieu d’un an auparavant, je ne pourrai garder mon bébé que 8 mois. Sachant que pour un troisième enfant le congé maternité dure jusqu’aux 4 mois postnataux, il ne resterait que quatre mois d’indemnisation majorée (638,33 € par mois au lieu de 390,52 €). Quelle générosité !
Personnellement, ma convention collective me permet de bénéficier d’un mois et demi de congé supplémentaire pris en charge par mon employeur. Cela me permettra t’il de décaler d’autant l’allocation ? Suspense, car après m’avoir rappelée sans avoir compris réellement ma question, un agent de la CAF est actuellement en train de l’étudier (ouah la rédaction d’article en temps réel la classe). Attention réponse : Et bien non ! Le congé conventionnel est considéré comme une indemnité journalière (à tort, car versé par mon employeur, je le rappelle), donc il est déduit des droits. Si je prenais cette option, je n’aurais au total que 3 mois de « PreParE majorée ».

De l’aveu même de l’agent que je viens d’avoir en ligne, cette réforme (prise sous couvert de l’égalité hommes/femmes) a pour seul objectif de récupérer de l’argent. Depuis sa mise en place en janvier dernier, soit bientôt 10 mois, ils n’ont d’ailleurs reçu aucun dossier… En même temps, qui pourrait en faire la demande ?

Autre économie scandaleuse, la prime de naissance. Autrefois versée au 7e mois de grossesse, elle permettait d’équiper les foyers avant l’arrivée de bébé (une poussette, un lit, rien de bien indispensable ni onéreux). Il faudra désormais retarder l’investissement, car cette prime ne sera désormais plus allouée qu’aux 2 mois du bébé… Pas grave, en attendant nous le coucherons dans une panière à linge, et pour le transport une bonne valise à roulettes devrait faire l’affaire !
Où est l’économie pour l’Etat me direz-vous ? C’est bien simple, cette petite opération permet de sélectionner uniquement les grossesses arrivées à terme… Une double peine pour les couples qui auront le malheur infini de perdre leur enfant à la naissance ou seulement quelques mois avant. Une honte !
C’est pour cette raison que vous pouvez observer ces derniers temps fleurir le nombre de listes de naissance publiées avant terme. Finies les petites robes, doudous et autres jouets d’éveil, les nouveaux parents ont dorénavant besoin de s’équiper de nacelles, matelas à langer, babyphones et autres couffins. Certes beaucoup moins mignon et romantique, mais dans l’air du temps. Merci la réforme !

En revanche, mesdames et messieurs du gouvernement, vous qui vous targuez que la branche famille de la sécurité sociale est bénéficiaire grâce à vous, il sera bien tard pour venir pleurer quand le taux de fécondité dont la France est si fière chutera inexorablement. Car rappelons-le, il permet le financement des retraites futures (ce qui n’est pas le cas de nos voisins allemands dont la démographie est vieillissante). Vive la politique à court terme !

Pour plus d’informations et de débats sur cette réforme, je vous conseille la page Facebook Congé Parental et Projet de Loi

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Une question de poids

IMG_1429A votre avis, que fait une femme enceinte quand elle en croise une autre ? Réponse à près à 100% : elle observe la taille du ventre, et jauge du terme par rapport à sa propre expérience. Après cette rapide étude, plusieurs réactions sont possibles : soit de la jalousie, soit de l’empathie, voire carrément de la pitié (surtout lorsque la gestation plus qu’évidente s’accompagne d’une démarche pachydermique). Mais autant la solidarité entre futures mères est automatique, et donc les regards accueillis avec bienveillance, autant certaines remarques venant de personnes n’appartenant pas à ce milieu fermé peuvent être plus difficilement tolérés.
Pas plus tard que la semaine dernière, après avoir bavé devant le ventre quasi-plat d’une jeune mère de moins d’une semaine à la sortie de l’école, voilà que la question fatidique est arrivée venant d’une inconnue : « c’est pour bientôt ce bébé ? » Bah… je ne sais pas, deux mois c’est bientôt ou pas pour vous ?? (à éviter également bien que déjà entendu : « vous êtes sûre qu’il n’y en a qu’un ? », « vous allez éclater »…) Honnêtement un peu vexée (sachant que huit semaines, c’est encore trèèès long), ni une ni deux, en rentrant on fait le tour des cartons encore pleins pour en extirper celui que l’on adore détester : le pèse-personne (et même deux, un électrique et un à aiguille, on ne sait jamais)…

A cela, une raison principale : la dictature du poids et la surveillance quasi militaire de son évolution. Au cœur de chaque application ou site internet dédié à la maternité, une courbe permet de vérifier, avec plus ou moins d’appréhension, que l’on ne s’éloigne pas trop de la norme. Pourquoi l’angoisse doit-elle monter chaque mois au moment de monter sur la balance et annoncer le verdict à notre praticien ? Parce qu’ils ont le don pour culpabiliser pardi ! Pourquoi ont-ils tendance à oublier qu’une femme enceinte est bourrée d’hormones et particulièrement encline à la susceptibilité ?
Personnellement, je me souviendrai de la petite pique de ma sage-femme lorsque j’affichais 4kg supplémentaires à un peu plus de 3 mois de grossesse. « J’ai tendance à prendre beaucoup au début et à stagner après », ai-je cru bon de devoir la prévenir. « Oui bah on verra… » On verra quoi ? En gros, tu m’annonces que je vais finir obèse c’est ça ? Sachant tout de même qu’elle m’avait quand même dit le mois précédent « du sport ? pour quoi faire ? », on nage un peu dans la contradiction, non ?

Avantage de passer de mains en mains comme je peux le faire depuis le début de cette aventure, il faut avouer que la surveillance de la courbe est moins pointue. Et en cas de mauvaise surprise, il suffit de tout mettre sur le compte du changement de balance (ce qui ne fonctionne que dans un sens, bien entendu) ! Autre petit truc (inavouable ?), on nous demande toujours le poids d’avant grossesse. Autant je me souviens parfaitement du soir de la conception, autant je n’avais pas anticipé en me pesant le matin même, ni dans la période précédant le test… Donc autant évaluer le poids « à peu près », non ? Et il est beaucoup plus aisé de calculer une évolution à partir de 60 plutôt que 58-59 virgule quelque chose… Oui je sais c’est un peu honteux (quoique), mais cette petite marge m’a sans doute évité pas mal de déconvenues 😉 Par ailleurs, j’ai également tendance à ranger la balance à quelques semaines du terme, lorsque l’objectif maximal est atteint. Comment ça, il paraît qu’on prend beaucoup les quinze derniers jours? Personnellement je me suis arrêtée à +15…

En résumé, petit message : dans les premiers mois de grossesse, une future maman aime qu’on lui fasse remarquer le joli bidon qui pointe. Mais à partir d’un certain stade, elle préfère entendre qu’elle a un petit ventre. Et à tous les futurs papas, votre compagne se sent forcément trop grosse, n’oubliez pas de lui dire qu’elle est belle !

*Petit édit vécu cet après-midi même : à la caisse prioritaire de chez Carrefour, je tombe sur un monsieur absolument adorable qui me laisse passer (déjà extraordinaire), et me lève même les courses ! 20/20… jusqu’à la remarque « c’est pour bientôt? » « oui » (je n’étais pas d’humeur à préciser) « ah vous faites les dernières courses alors ! »… euh… dans deux mois le frigo risque d’être un peu vide… j’aurais dû lui laisser ma carte pour qu’il lise cet article…

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Dernier coucou

IMG_1427Dans le calendrier très normé d’une grossesse à la française, pour celles qui (comme moi) n’en ont pas tous les mois, le dernier rendez-vous attendu est celui de l’échographie du troisième trimestre. Dernières mesures, dernier check-up, et estimation (parfois redoutée) du poids à la naissance. 31 semaines tout pile, on entre dans la fenêtre, c’est parti pour l’ultime rencontre !

Bon, je pose les enfants à l’école, un petit crochet par la CPAM (déménagement oblige), direction l’hôpital (encore un nouveau, je vais finir par écrire le guide du routard des maternités). A peine 10 minutes plus tard, je suis déjà garée (ouah un parking gratuit et plein de places !!). Je suis un peu en avance, c’est nickel. Petite vérification de l’agenda pour vérifier le nom du médecin, et… en fait je me suis trompée d’une demi-heure. Ce n’est plus une petite avance, mais un viaduc. En même temps ça tombe plutôt bien, je suis tombée dans un vrai labyrinthe.
Arrivée enfin au secrétariat, j’en profite pour m’inscrire in extremis aux cours de préparation à l’accouchement (ce sera certes le troisième, mais l’expérience de la naissance de Minimoy a démontré que l’on oublie bien vite les basiques…). Mais Madame, c’est un peu tard… Euh oui, je sais mais je n’avais pas le choix (ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu cette remarque, heureusement que je suis blindée). Bon, mon viaduc devient un pont plus petit, car il faut repartir à la recherche de l’accueil pour établir les papiers… encore… Mais cette fois c’est la bonne, l’accouchement se fera ici c’est sûr !

Allez, la partie administrative est enfin derrière moi, place quand même à la raison qui justifie ce petit marathon depuis 7 mois : Micromoy. C’est l’heure… ou à peu près, ce n’est pas non plus la super ponctualité, heureusement que tout est prévu pour la sortie des microbes. Encore une fois, on explique pourquoi il n’y a pas de dossier. Encore une fois, on prévient qu’on ne veut pas savoir… et encore une fois, impossible de bien voir sa petite bouille.
IMG_1358On ne veut pas en connaître trop ? Qu’à cela ne tienne Bébé préfère maintenir le suspense jusqu’au bout. Mon ventre est trituré, malaxé, bousculé comme s’il s’agissait d’un punching-ball (tentatives visibles à l’écran, ce qui permet en revanche de bien visualiser la finesse de la membrane), rien à faire Micro garde sa main devant le visage, comme la dernière fois. J’espère seulement qu’il ne s’agit que d’un petit pudique ou d’un petit coquin, et que le bras n’est pas coincé dans cette position… Au moins on en est sûrs, il a tous ses doigts ! Je sens bien la frustration du technicien, car apparemment il était parfaitement placé pour un bon moment de 3D, mais rien à faire. Il faudra encore patienter deux mois pour le découvrir parfaitement.

Le principal me direz-vous, et vous aurez parfaitement raison, c’est que tout aille bien. Et effectivement, ce mini microbe semble en parfaite santé, de la tête aux pieds. Dernière échographie, je profite à fond du moment qui reste tout de même toujours magique. Comme par réflexe acquis depuis quelques mois, je lève presque instinctivement les yeux dès que l’image se rapproche dangereusement du bas de la colonne vertébrale. Je suis d’ailleurs invitée à le faire au moment de l’examen spécifique de cette zone. Encore une personne qui connaît le secret, pour le plus grand dépit de Mégamoy qui serait bien mis dans la confidence (tu es sûre que ça ne peut pas être écrit en codé quelque part?…).
Côté mensurations, Micromoy est toujours parfaitement dans la moyenne. Avec un poids à 1,6kg (je suis toujours assez surprise de la capacité à peser juste à l’aide d’ultrasons) et une taille de 42cm, il devrait peser entre 3,1 et 3,6kg à la naissance (ce qui laisse, avouons-le, une marge conséquente). A noter que ces projections ont toujours été prodigieusement surestimées pour ses grands frères, à tel point que je n’avais aucune tenue en naissance pour Maximoy (estimé à 3,8kg), qui flottait allègrement dans ses pyjamas du haut de ses 3,050kg à terme… Verdict dans 8 semaines au plus tard !

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C’est qui ? C’est le plombier !

IMG_1379A l’heure où j’écris ces lignes, soit 9h46, je suis devant les Maternelles, en train d’attendre un énième passage du plombier (qui doit passer « le matin », j’adore la précision). Ou plutôt d’un plombier, j’ai démarré une nouvelle collection. Je ne vous ai pas dit ?
Car chouette, on a une belle maison presque neuve, mais, à croire que les problèmes d’eau ne viendront pas que du ciel, rien ne coule de source…

Petit retour en arrière, première nuit dans notre nouveau chez nous. Après avoir roulé pendant des heures, Mégamoy ne rêve que d’une chose juste avant de se coucher : une bonne douche bien méritée ! Seulement voilà, l’eau est froide… Ah bah oui, toute préoccupée par le déballage, je n’ai pas pensé à allumer la chaudière. Un petit réglage plus tard, serviette, c’est parti ! Sauf que voilà, après la première joie de voir l’eau enfin chauffer, le mot filet n’est pas assez subtil pour caractériser la minceur de ce qui s’écoule des robinets… Bon, il faut sans doute que cela se remplisse après la mise en service, on attendra demain tant pis.

Le lendemain, youpi, il saute dans la salle de bains… pour vite déchanter. Toujours rien, rien n’a bougé. Allo le bailleur ?  A l’aide ! Bah oui mais on est un vendredi en août j’ai personne. Et concrètement on se lave comment ? Et les enfants qui arrivent demain ? On se contente d’un brumisateur jusqu’à lundi ? Le fait d’avoir accueilli la dame en chemise de nuit et la corde microbes a dû jouer, miracle un plombier passe plus vite qu’espéré. La douche arrive enfin (à noter que je suis, du coup, toujours en chemise de nuit/jogging, la grande classe) ! Madame, votre évier fuit. Ah bon? Oui, il va falloir leur demander une autre intervention. Bon très bien, on évitera d’utiliser l’évier pour le week-end (en même temps on n’a pas encore déballé de quoi cuisiner, et le lave-vaisselle arrive).

Lundi, passage d’un deuxième plombier. Là encore on est loin de Mike de Desperate Housewives, mais passons. Il se penche sous l’évier, même pas de raie apparente, il a un caleçon taille haute, vive la modernité (sinon, vu où tombait le pantalon, j’aurais eu une vue imprenable sur la lune) !  Et c’est vous qui venez resserrer mes toilettes ? Ah non madame, moi c’est que la robinetterie. Les toilettes je ne pense pas que ce soit nous. Finalement en fait si. Et c’est le premier plombier, de la même entreprise (revenu refaire le joint de la douche), qui passe simplement un coup de clé magique…

Bon, niveau salle de bains, c’est pas encore ça. La VMC ne fonctionne pas. Encore un technicien ! Enfin un avec un accent picard, je commençais à croire que c’était un mythe. En revanche, question matériel… Madame, vous avez un escabeau ? Et une petite lampe ? Et une feuille de papier ? Et sinon tu veux pas que je bosse à ta place aussi ? Bon, la VMC fonctionne, mais semble t’il pas suffisamment pour nous débarrasser de vilaines odeurs persistantes. Un bonheur pour se laver le matin…

Nouvel appel au service client. Je vous préviens, il faut compter entre 1 et 8 jours pour passer le message madame. Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas pressée, je kiffe me doucher dans les égouts ça me rappelle Paris…
Allez, revenons au présent, il est 10h30, ça sonne enfin ! Arrive un petit monsieur, bidon de soude à la main, et c’est tout ! Ah bon pas d’outils ? Parce que mettre un coup de Destop, ça je sais faire, et j’ai même essayé avant d’appeler (oui je suis une dingue). Mais allez-y si vous êtes plus fort… Au fait, parfois ça ne remonte pas que de la douche monsieur, ça peut sentir la vase aussi dans la maison.
Ah bon ? Bah je ne sais pas d’où ça peut venir, mais je vais regarder.
Merci trop aimable…
Bah non j’ai pas trouvé madame, je vais le signaler. Vous me signez le papier pour la douche ?

Bref, heureusement que je suis en arrêt, car les interventions ne semblent pas connaître la crise. Au cas où je comptais m’ennuyer pendant le congé maternité… Et en attendant, on a toujours l’impression de se baigner dans la Seine le matin…

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Week-ends découvertes

IMG_1310Par ce week-end pluvieux (notons que le soleil pointe enfin son nez… dimanche à 18h super), quoi de mieux qu’une petite exploration de notre nouveau patrimoine local ? Il faut dire que nous sommes gâtés, car accueillis par une cité royale aux mille trésors.

Nous avions commencé la semaine dernière par une petite balade sous un grand soleil, dans le beau parc du Palais Impérial de Compiègne. Pour motiver les microbes à faire une promenade plutôt qu’un tour de résidence en vélo, je passe vite sur l’aspect historique, me contentant d’expliquer que le N sur les murs signifie Napoléon. Pourquoi il y a un premier, un trois, et pas de deux, on verra plus tard… D’ailleurs, la question n’a interpellé ni l’un, ni l’autre. En revanche Maximoy a adoré contempler les arbres multicentenaires, et surtout les multiples panneaux qui les accompagnent (et il faut parfois faire preuve de patience car il y en a beaucoup, mais comment dire non ?). Quant à Minimoy, ce sont plutôt les statues qui le fascinent. Allez, photo Maman ! (encore une fois, patience, car on s’arrête à chaque sculpture…) J’avoue être toujours stupéfaite par son sens de l’observation lorsqu’il remarque instantanément les différences entre deux monolithes gravés qui me semblent personnellement totalement identiques… Et en fait non, une barbe taillée, un nez plus court, Mini a le don pour mettre à mal mes yeux d’adultes qui ne savent plus prendre le temps de contempler les détails.

Ce week-end, le grand beau a laissé place à une météo morose. Un peu dommage pour notre première pause en famille depuis l’emménagement (et avant la reprise des sports de chacun), mais rien ne peut arrêter la Moyfamily ! IMG_1360Après avoir bravé la pluie diluvienne pour les classiques inscriptions aux activités diverses des microbes (en un temps record d’ailleurs), nous avons testé en famille la visite intérieure du palais. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les plus jeunes sont les bienvenus dans les appartements des smalas napoléoniennes. Dans un premier temps, l’entrée leur est gratuite, ce qui est un bon premier point il faut l’admettre. Equipés d’un audioguide spécial pour leurs oreilles non averties, nous avons pu les regarder déambuler tout naturellement dans les couloirs brocardés, comme hypnotisés par l’histoire de ce petit prince de leur âge qui leur fait revivre pas à pas le faste de la vie de château.
Dans chaque pièce, on cherche la petite affiche, on repère le nombre correspondant qu’on tape sur « la télécommande » (comme dirait Minimoy), on appuie sur « replay » (comme dirait Minimoy), et on écoute ! En fait c’est comme dans un jeu vidéo grandeur nature, donc c’est forcément super bien. Et si en plus on apprend quelque chose… Et les deux ont aisément reconnu le buste de Napoléon III et sa barbichette à la sortie, ce qui est déjà un excellent point (j’avoue l’avoir moi-même également découvert, tant cette période m’était inconnue).
IMG_1369Je ne sais ce qui pouvait autant les fasciner, le récit ou son aspect interactif, en tout cas je n’avais encore jamais vu des enfants si déçus de voir une visite historique toucher à sa fin, au point de devoir leur promettre de vite revenir. Cela tombe plutôt bien, les journées du patrimoine arrivent la semaine prochaine. Au programme, le musée de la Voiture qui est également situé dans le Palais.

Avis aux amateurs, les enfants ne sont pas si hermétiques aux déambulations culturelles que l’on pourrait le croire, pour peu qu’elles soient suffisamment bien présentées…

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La maison du bonheur

IMG_1335Comme tous bons parents qui se respectent, nous souhaiterons élever Micromoy comme ses aînés. Cependant il subsistera une différence que nous ne pourrons ni ne voulons combler : ce pauvre enfant ne connaîtra pas la joie d’une naissance en appartement. Il ne dormira pas dans un couloir à défaut de chambre individuelle ; il ne sera pas secoué dans tous les sens, engoncé dans son cosy, pendant que Maman monte les horribles petites marches les séparant du minuscule ascenseur, dans lequel elle luttera quotidiennement pour tous les faire monter ; il ne sera pas obligé de s’excuser, par parents interposés, d’avoir osé pleurer en pleine nuit à cause d’une vilaine canine récalcitrante… et surtout, il ne connaîtra pas l’immense bonheur de la découverte de la vie en maison avec jardin. Ses frères, eux, ne boudent pas leur plaisir. Et c’est le sourire aux lèvres qu’ils admettent bien volontiers apprécier ce déménagement tant redouté.

Maximoy l’a bien vite compris, la vie est plus belle dehors. Toujours en vadrouille, bizarrement l’autonomisation ne pose aucun problème lorsqu’il s’agit d’ouvrir la porte du garage afin de sortir l’indispensable vélo (qui n’a jamais autant roulé). Les devoirs sont très vite terminés, la table du goûter aussi vite débarrassée, bref la métamorphose est totale (en tout cas tant que la météo le permet…). La Playstation prend la poussière, le canapé n’est plus pris d’assaut, je ne suis plus incessamment sollicitée, les chambres sont rangées, je revis. Seul impératif pour apprécier ce mode de vie, rester zen lorsque le simple fait de ranger le vélo prend une demi-heure (bah oui, j’ai fait un petit tour dans la résidence Maman), ou quand la porte de l’entrée prend régulièrement l’air.

IMG_1308La zen attitude a tout de même ses limites, à commencer par l’état des genoux. A raison d’un pantalon à moitié vert par jour, je vais finir par prendre des actions chez Skip… Quoique je doute fort de l’efficacité des produits miracles, tant la chlorophylle picarde semble tenace. Oxygène actif je veux bien, mais il s’active quand? Les patchs thermocollants sont censés camoufler les trous, pas les stigmates d’un combat de judo improvisé sans tatami (et je n’ai pas encore trouvé de patch qui résiste à plus de trois passages en machine, à vos bons plans !). En résumé, le nombre de tenues présentables et ma patience tendent à s’amenuiser de jour en jour…

Bon, ces petits côtés technico-techniques mis à part, c’est vraiment la maison du bonheur. Notion que semblent d’ailleurs avoir bien intégré les petits voisins. D’ailleurs, j’ai beau être une maman cool et ouverte, si vous avez une technique pour gentiment se défaire d’enfants et pré-ados légèrement envahissants, je suis preneuse… Petit florilège de situations vécues (et parfois assez difficiles à gérer lorsque l’on ne veut pas vexer) :
– Bonjour Madame, est-ce que Maximoy peut venir jouer ?
Bah non, tu vois là on est à table.
Ah d’accord. Je peux venir jouer dans votre jardin en attendant ?
Euh… non… (manque de répartie évident, dû à un effet de surprise plus qu’entier)
– (même jour, 10 minutes plus tard) Il peut venir jouer maintenant ?
Non on en est au dessert.
Bon ok j’attends juste devant chez vous.
Maman, je peux aller montrer mon pot de yaourt vide à mon copain ?
… (nouvel effet de surprise)
– Bonjour Madame, est-ce qu’il peut venir jouer ?
Non il est puni.
Ah bon ? Il a fait quoi ?
Cela ne te regarde pas vraiment.
Dommage, j’aurais bien aimé savoir… Je peux venir dans sa chambre alors ?
– Bonjour Madame, est-ce que Maximoy peut sortir ?
Non il fait ses devoirs.
Bah moi je les ferai demain (bah c’est bien)… Mais il peut venir ? J’ai un truc à lui demander.
Non il fait ses devoirs…
Mais juste deux minutes !
Non il sortira quand il aura fini et tu lui demanderas.
Ok… Même pas juste une minute ? (agacement de plus en plus difficile à contenir)
Non je ne le dérange pas. Allez bonne soirée ! (et… fermeture de la porte)

IMG_1266Notons que la maison du bonheur ne concerne pas uniquement les copains humains, les animaux semblent également apprécier la chaleur de mon foyer. A commencer par ma nouvelle amie, Papatte, à savoir une charmante petite bête à huit pieds qui aime siéger dans les angles (âmes sensibles s’abstenir). Bac à douche, plafond, et autres endroits que je n’ai pas encore découverts, elle siège en maîtresse. Bon, tant que son règne est sans partage (et loin de ma tête de lit), je l’accueille volontiers.
J’ai toutefois un peu plus de mal à accepter l’amitié que m’offre le chat des voisins. Qu’elle apprécie l’accueil du jardin (pour le plus grand plaisir des microbes) passe encore. En revanche, qu’elle pousse la fenêtre de la chambre pour se faufiler et n’être découverte que quelques minutes plus tard lorsqu’elle passe la tête dans le salon complique un peu la donne. Car si pour le calme familial je me délecte quotidiennement de mes nouveaux 120m², ils deviennent tout de suite beaucoup trop grands lorsqu’il s’agit de partir à la poursuite d’un petit intrus, si mignon soit-il… Vive la vie communautaire !

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Allez on rentre!

IMG_1334Depuis une semaine, les microbes ont repris le chemin de l’école. Ou plutôt pris, car il s’agit d’un nouveau chemin, d’un nouvel endroit, d’un nouvel environnement. Encore une source d’angoisse, et pas seulement pour les petits. Quand le grand se demande où il va atterrir, s’il y a aussi des brutes dans cette école, quand le petit… s’en fiche assez royalement du moment qu’il n’y a pas de sieste, du côté super Maman on craint les larmes du manque de copains, du parachutage dans cette grande étendue sauvage, et avouons-le, de la convocation assez rapide car Maximoy aura préféré se faire remarquer plutôt que se faire oublier.
D’un point de vue pratique on tente la sophrologie pour visualiser le trajet, en tentant de mettre en place un plan de bataille digne des plus illustres stratèges (soit A le temps qu’il m’a fallu hier pour rejoindre les grilles : en tenant compte de l’inconnue B des bouchons sachant que j’ai testé la route à 14h et C le temps d’habillage de Minimoy, quelle est la probabilité que l’un des deux renverse son bol de cacao avant 7h30? vous avez 4 heures).

Mais avant de pouvoir entendre la moindre sonnerie, reste tout de même un petit détail à régler : nous sommes lundi matin, et Mini n’est toujours sur aucune liste, celle de la mairie mis à part (ce qui est déjà pas mal notons-le). Petit retour en arrière :, après m’être assurée de la sectorisation, je me fends d’un premier mail mi-août au groupe scolaire pour prévenir de notre arrivée. Or je découvrirai plus tard qu’il semble que l’école primaire soit un groupe à elle toute seule… J’ose alors naïvement penser que la directrice de l’élémentaire, qui me répond assez rapidement, transmet l’information à son voisin de trottoir. Encore une erreur de ma part…
Ce n’est qu’une fois dans son bureau, à moins d’une semaine de la rentrée, qu’elle m’annonce qu’il est encore en congés, et qu’il ne pourra sans doute pas me recevoir avant lundi après-midi (la rentrée se déroulant, rappelons-le à toutes fins utiles, le lendemain). Je tente tout de même un coup de fil le vendredi. Infructueux bien évidemment, mais je laisse un message au vacancier, semble t’il aussi ignoré que la précédente version numérique. Ce n’est que le lundi matin que la panique commence à monter, lorsque l’institutrice que j’ai au téléphone m’annonce ne pas savoir si Minimoy pourra être accueilli au sein de l’établissement. Rendez-vous est tout de même pris pour l’après-midi, où malgré sa réticence évidente (oui je préfère scolariser mes enfants au même endroit, non je ne préfère pas la maternelle plus près car il n’y a pas de primaire, oui désolée vous êtes l’école du secteur), le directeur daigne accepter de rajouter ma tête blonde au bas de sa liste. Et avec le sourire s’il vous plaît !
Bon, question organisation, on s’en sort ça va le faire ! Je ne sais pas trop comment je vais pouvoir me couper en deux pour être présente pour les deux rentrées en même temps mais on improvisera. De toute façon la question ne se posera malheureusement qu’ne fois, car pour les autres jours j’aurai une marge énorme… Autre jolie surprise, si elles partagent la même rue les deux écoles ont déclaré une scission pour les horaires de sortie. 15 minutes de battement pour parcourir 10 mètres, même enceinte de 9 mois je pense que j’y arriverai aisément. On en reparlera en revanche en plein hiver (sous une pluie battante tant qu’à faire) avec un Micromoy de quelques semaines…

IMG_1303Bon, les papiers c’est fait, reste à y aller maintenant.
1er jour. Les affaires sont prêtes à l’avance, tout le petit monde est sur le pont à l’heure avec le sourire. Et premier constat : brr ! Autour de nous volètent des petites jupes voire même quelques t-shirts, lorsque nous arborons sweats et manteaux. Dure dure l’acclimatation… Même dans sa parka Minimoy a froid. Cela promet, c’est ce qu’il a de plus chaud (en même temps cela tombe assez bien, je n’ai pas encore trouvé le carton avec les autres manteaux).
2ème jour. Tout va bien, on a le temps. De toute façon c’est mercredi… ah bah si il y a école, mais pas longtemps. On ne réfléchit pas, on s’habille chaudement (encore).
3ème jour. Minimoy habille-toi pendant que je prend ma douche. Mais habille-toi bon sang ça fait 10 minutes que je te l’ai demandé ! Mais Maman je cherche mes affaires ! Ah oui oups… petit oubli…
De mon côté, avec un gros bidon et pas encore de penderie opérationnelle, je jongle avec le stock emporté pour le déménagement, à savoir un jean (indispensable), une robe (malheureusement assez futile), un pull (malheureusement utile), et deux t-shirts (malheureusement à manches longues). Impeccable, de toute façon je n’ai pas l’intention de me présenter à l’élection de Miss Picardie dans l’immédiat…

Bilan des courses, une rentrée finalement pas si mouvementée que ça, tant que la rigueur organisationnelle est là (mes deux astuces : les habits préparés la veille, et surtout le réveil bi-quotidien annonçant l’heure de retourner à l’école). Et cerise sur le gâteau, le grand angoissé Maximoy est rentré de sa première matinée le sourire au lèvres. Non seulement il n’est pas le seul nouveau, mais l’autre bleu habite la résidence. La vie est tout de même assez bien faite ! De mon côté, je cherche encore le cahier de 60 pages, le répertoire sans spirales et les 6 intercalaires A4 en carton, mais c’est le lot de toute maman, pas uniquement quand on a mille vies…

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On équipe en équipe !

IMG_1291Bon, la maison est pleine de cartons, et maintenant ? L’avantage d’une maison vide, c’est qu’on a le choix de la déco. L’inconvénient, c’est qu’elle est… vide… Allez, on sort le mètre, on mesure, et go! L’avantage d’un emménagement pour la rentrée, c’est qu’il y a plein de promotions. L’inconvénient, c’est que les entrepôts sont vides. Vous pouvez attendre 10 jours pour votre cuisinière ? Oui bien sûr et je finis démonstratrice pour Tupperware à force de cuisiner au micro-ondes. Notez que l’on tient peut-être un concept, mais non merci je ne suis pas volontaire.

Après avoir essuyé plusieurs échecs cuisants, il reste un dernier recours : Conforama le pays où la vie est moins chère. Il reste une dernière cuisinière en stock ? Youpi on prend. Elle est vendue sans le câble ni la prise ? Ah bah voilà pourquoi c’est moins cher… Nous avons aussi des centrales vapeur, mais il faut faire bouillir l’eau soi-même. Des frigos? Bien sûr! Mais il faut les conserver dans une pièce à moins de 18 degrés… Bref, comme d’habitude rien n’est simple, Mégamoy va sortir les outils. Mais cela nous prépare doucement à ce qui suit, à savoir le montage des différents meubles.

IMG_1293Restons dans le low cost, direction Brico Dépôt pour une cuisine en kit, quelques étagères et une penderie (en kit aussi bien entendu), rien que ça ou presque. Mon gros bidon et moi étant bien impuissants pour cette tâche, intervient alors l’équipe de choc : à savoir la famille ! Ainsi, grâce à un gros débarquement de petites (et grandes) mains, la maison prend peu à peu forme. Sous un soleil de plomb (si, si, je vous jure), dans tous les coins ça perce, visse, tape, coupe… ça râle et peste aussi (je vous ai dit que tout était en kit? et pourquoi la notice doit-elle absolument tenir sur une page?). Et moi pendant ce temps me direz-vous ? J’ouvre, plie, range, trie, jette, change d’avis sur l’emplacement final, re-range, re-trie… Chaque meuble monté est vite rempli. De cartons pour commencer, puis on vide, on ouvre…

Pause syndicale ! C’est l’heure du repas. Où sont les couverts? Et les verres? Euh… c’est la fête on sert la bière dans les flûtes à champagne (qui, elles, sont à portée de main). Chez nous c’est certes le camping, mais de luxe! Après la découverte du Dominos Pizza le plus vide et sans doute le moins rentable de France (réveiller le cuistot à midi c’est rare), un dernier coup de marteau, trois tours de vis, et il est temps pour la fine équipe de rendre le tablier. Le chantier de déballage reste conséquent, mais l’essentiel du contrat est rempli. En un week-end, la maison est devenue opérationnelle, prête pour la rentrée (même si on a encore un peu de mal à réaliser que la reprise est dans deux jours). Merci à tous !

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Le grand déballage

IMG_1267C’est le grand jour. Les 50m3 de souvenirs ont traversé la France, il est temps de les accueillir dans leur nouvelle demeure. Patiemment installée sur ma chaise longue à observer les cordes qui tombent du ciel picard, je compte les minutes et essaie tant bien que mal de prévoir l’emplacement des meubles. Car, grand mystère de la construction, le câble antenne se situe à une extrémité du salon. A moins d’installer une longue vue, difficile d’imaginer placer le canapé à l’autre extrémité (bien pratique cependant pour les amateurs de Questions pour un Champion, qui cherchent toujours à masquer « l’indice qui apparaît chez vous »).
Bon, plus le temps de réfléchir, le container roulant arrive. Pour un tel volume, et après l’expérience du chargement, les déménageurs sont forcément jeunes, fringants, et baraqués. Que nenni ! Quelle n’est pas ma surprise (et ma soudaine angoisse) quand je vois débarquer deux maigrichons qui ont dû connaître les guerres d’indépendance, et deux plus jeunes dont un seulement semble pouvoir porter une commode à bout de bras. Une fraction de seconde suffit pour me faire regretter les déménagements à la mode rugby, où rien ne semble trop lourd pour « sauter » par la fenêtre du premier étage… » Read more

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